L’orchestre de Shen Yun est unique. Des compositeurs talentueux composent toute la musique qui accompagne le spectacle en fonction de la chorégraphie. Deux grandes traditions musicales se rencontrent : les instruments typiquement chinois avec leurs sonorités bien orientales, alliés aux instruments occidentaux. Ce mariage inattendu est des plus harmonieux.

Un ingénieur à la retraite, Antonio Daddario, a été enchanté de la soirée qu’il a passée en compagnie de sa femme à la Place des Arts en ce vendredi. Tous les deux ont vraiment adoré le spectacle pour lequel ils avaient reçu des billets en cadeau. «Il y avait beaucoup beaucoup de couleurs, ça prenait quasiment des lunettes de soleil pour voir!», s’est exclamé M. Daddario avec humour.

L’ancien ingénieur a déjà été plongé dans la culture chinoise, puisque son travail en ingénierie municipale l’a amené à façonner le quartier chinois de Montréal. Il a travaillé sur les fameuses arches qui délimitent ce quartier qui donnent aux Montréalais quelque peu l’impression d’être dans l’empire du Milieu avec le 40e maire de Montréal, Pierre Bourque.

S’il a apprécié le fait de se replonger dans cette très grande et très belle culture, il a eu un petit faible pour la musique du spectacle Shen Yun : «c'est surtout l'orchestre que j'ai aimé.», mais aussi les chanteuses et le chanteur soliste avec leurs puissantes voix.

Parmi les instruments chinois de l’orchestre de Shen Yun se trouvent le pipa (instrument à cordes pincées se rapprochant du luth), le erhu, des flûtes chinoises, le gong qui annonce le début du voyage féérique auquel Shen Yun convie le public.

M. Daddario a aussi été interpellé par le erhu de la virtuose et soliste Xiaochun Qi, pour sa sonorité chinoise authentique.

Le erhu est un instrument chinois à deux cordes, souvent appelé «violon chinois». Il se joue à la verticale, posé sur la cuisse du musicien assis. L’archet est fait de crin de cheval et de bambou et touche en permanence les deux cordes. Il est enduit de résine pour accentuer la friction. Une petite caisse de résonnance est recouverte d’une peau de serpent et c’est lorsque celle-ci vibre que se produit un son qui hypnotise le public.

Cet instrument à la fois simple dans sa structure, mais complexe à jouer, est vieux de 4000 ans. Il est l’un des plus populaires et représentatifs de la Chine. Lorsque la soliste Xiaochun Qi en joue sur scène, le son qui en sort est si beau qu’il émeut le public.

Epoch Times est un fier partenaire média de la tournée 2013 de Shen Yun Performing Arts.