Écrit par Mathieu Côté-Desjardins, Epoch Times

Shen Yun Performing Arts est à nouveau à Montréal et vient d'émouvoir des centaines de personnes cet après-midi, un après-midi impossible de ranger au rang des samedis typiques. Une des spectatrices singulièrement émues était Anne Beaumier, organisatrice d'évènements dont le Festival de la Paix de Victoriaville. Elle était accompagnée de sa famille : son mari Jean-François, son garçon Léo-Kim et ses filles Annabelle et Émilie.

«En plus d'être émouvant, j'ai trouvé Shen Yun très élevant. Ce qui m'a le plus impressionnée, c'est de voir à quel point quand l'être humain est capable de mettre son ego de côté, on peut atteindre un état d'harmonie d'une beauté extraordinaire. Tout ce talent au service de l'œuvre, c'est venu me chercher profondément», avance-t-elle avec une passion contagieuse.

Mme Beaumier a su reconnaître l'harmonie sur scène comme étant le fruit d'un travail spirituel indéniable menant à la simplicité et à la beauté. Touchée droit au cœur par le numéro Les fées du phénix, elle a continué : «Cette harmonie n'est pas sans effort. On dirait qu'il y a en société une mode qui consiste à dire que nous n'avons pas besoin de faire d'efforts. Ces gens-là [danseurs] non seulement s'entraînent, mais ils doivent sans doute méditer», raconte l'organisatrice d'évènements pleine d'enthousiasme.

«Toujours en ce qui a trait à l'harmonie, mon fils me disait [à propos des danseurs et danseuses], “ils sont tous pareils”. J'ai compris que c'était comme s'ils formaient un seul corps», mentionne la vice-présidente et coordonnatrice du Festival de la Paix de Victoriaville.

D'un point de vue moins joyeux, mais non moins intéressé, Mme Beaumier a fait allusion aux forces communistes présentes dans deux numéros, soit Une rencontre inattendue et Divine miséricorde. «Quand je voyais les communistes qui persécutaient [les pratiquants de Falun Dafa], j'avais chaque fois les larmes aux yeux. J'ai pleuré beaucoup», confie-t-elle avec aise. Elle était bien au courant de cette persécution qui se tient depuis plus d'une décennie en Chine. «Une de mes filles me demandait pourquoi je pleurais. Je lui ai répondu que c'était parce que ce qui se passait dans le spectacle se déroule pour vrai dans la réalité», révèle-t-elle.

Le festival de la Paix de Victoriaville prépare déjà sa quatrième édition en 2013. Ce festival a été créé dans le but d’encourager les gens qui y assistent à cultiver la paix en eux-mêmes mais aussi autour d’eux. Les ingrédients du festival : un message pacifique et des activités éducatives, le tout dans une ambiance festive et amicale.

Il reste deux chances de voir ou de revoir Shen Yun, soit ce soir à 19h30 et demain dimanche à 14h, toujours à la salle Wilfrid-Pelletier de la Place des Arts. Faites vite pour acheter un billet s'il en reste.

Epoch Times est un fier partenaire média de la tournée 2013 de Shen Yun Performing Arts.