Pour la troisième représentation de Shen Yun Performing Arts, tournée 2013, à la salle Wilfrid-Pelletier de la Place des Arts, la compagnie de danse classique chinoise la plus importante au monde a encore une fois ému le public montréalais avec le meilleur de son art.

«Je le qualifie comme un excellent spectacle, très coloré, très bien présenté», a dit une propriétaire d’auto-école, Françoise Roy, à la sortie du spectacle. Elle ne s’attendait pas du tout à un tel spectacle, imaginant quelque chose de «beaucoup plus sévère». Elle a donc été plus qu’agréablement surprise par tous les aspects de Shen Yun.

«J’ai beaucoup aimé les présentations des deux animateurs entre chaque tableau, j’ai trouvé que c’était très très bien parce que ça nous situe.» Les charmants maîtres de cérémonie, la délicieuse Jing Xie et l’élégant Jared Madsen, introduisent en effet chaque scène avant le lever du rideau.

Ils le font en trois langues  : principalement en français, mais aussi en anglais et en chinois.

Curieusement, c’est bien souvent l’anglophone Jared Madsen qui parle en mandarin, alors que Jing Xie donnait la plupart des explications en français. Ils ont tous deux un sens de l’humour qui a fait rire le public plus d’une fois. Outre l’aspect divertissant de leurs allocutions, ils arrivent tous les deux à nous apprendre beaucoup sur la culture chinoise en peu de mots.

«Avec la présentation des deux personnes, j’ai trouvé qu’on allait chercher vraiment l’essence de ce qu’ils nous présentaient», a indiqué la propriétaire d’auto-école.

Un autre aspect qui a véritablement impressionné Mme Roy et qu’elle a trouvé remarquable, c’est le courage dont font preuve les artistes de Shen Yun pour dénoncer des injustices qui se passent dans la Chine moderne. Elle cite à ce sujet le tableau Une rencontre inattendue, où «les personnes [...] étaient comme persécutées après avoir pris des photos».

Cette scène montre un quiproquo où deux touristes sont envoyés en prison pour avoir pris une photo de pratiquants de Falun Dafa – une ancienne pratique de méditation basée sur les principes d’authenticité, compassion et tolérance – et une banderole indiquant ces trois mots.

L’une des questions majeures du manque de liberté dans la Chine contemporaine se traduit en effet par la persécution à grande échelle des pratiquants de Falun Dafa. Cette persécution, très peu médiatisée, a amené des millions de personnes à être considérées comme illégales seulement à cause de leurs croyances.

Cet aspect a également touché Stéphane Amyot, chauffeur déménageur et conjoint de Françoise Roy  : «On avait même de l’empathie pour les gens qui se trouvaient en Chine.»

«Je ne savais pas qu’ils étaient à New York [...], on peut voir quand même les deux côtés de la médaille. La culture chinoise depuis 5000 ans est encore très présente, et puis ils revendiquent aussi le fait que justement [...] ils sont un peu brimés», a ajouté Mme Roy.

Tous les deux en ont appris beaucoup sur la Chine pendant la représentation, se sentant un peu dans ce grand pays pendant le temps du spectacle. «Je trouve que ça nous donne quasiment le goût d’aller visiter la Chine» a dit M. Amyot, approuvé par une Françoise Roy de très bonne humeur après ce merveilleux moment passé à la Place des Arts.

Epoch Times  est un fier partenaire média de la tournée 2013 de Shen Yun Performing Arts.