Parmi tous les aspects de la danse classique chinoise du spectacle Shen Yun, une chose frappe les spectateurs : les femmes dansent d’une manière très féminine, alors que les hommes s’exécutent de façon très masculine. Il s’agit de quelque chose qui est à la base même de la danse classique chinoise, un des systèmes de danses les plus complets au monde malheureusement en déclin en Chine.

En voyant le spectacle de Shen Yun à Québec le 8 janvier, une danseuse de ballet, Laurence Bastien-Dion, a bien remarqué la différence entre la danse des hommes et celle des femmes. «Les fées du phénix, c'était très gracieux, très majestueux. Puis, les danses un peu plus masculines, ils étaient très enjoués, très humoristiques. […] Souvent les danseuses sont plus gracieuses, plus fluides, rapides, alors que les danseurs sont plus expressifs, [ils] sont plus humoristiques, très saccadés.»

Mme Bastien-Dion danse de manière «amateur» depuis 15 ans et exerce la profession de technologue en géomatique. «J’ai adoré, c'est formidable, c'est très différent du ballet, c'est très expressif, il y a un sens de l'humour qu'on ne trouve pas avec la danse classique, avec les ballets classiques.»

La danseuse a ressenti plusieurs émotions en découvrant la danse classique chinoise : «Je ressens du bonheur, des fois c'est de la nostalgie, de l'émerveillement par rapport au nombre de danseurs qu'il y a sur la scène, puisqu'ils sont synchronisés […], c'est extraordinaire de faire un tel travail.»

Laurence Bastien-Dion a apprécié «les mouvements différents qu’on ne voit pas souvent» par rapport au ballet et a appris beaucoup de choses de cette danse ancienne qu’est la danse classique chinoise : «Les formations surtout. Comment les danseurs se déplacent. Comment les danseurs entrent. Comment les danseurs interagissent avec les autres.» Elle a aimé le fait que «tout le monde se mélange. […] Ça fait un résultat incroyable. […] Ça fait des déplacements fluides, rapides, très exceptionnels».

L’un des aspects de la danse classique chinoise bien typique, ce sont les techniques difficiles, les pirouettes et les roulades. «Ça a l'air tellement facile quand ils le font. […] C’est un travail remarquable qu'ils font derrière. Parce que c'est incroyable de ne pas se rendre compte à quel point une technique est difficile.»

Elle a aussi apprécié «le synchronisme des danseurs par rapport au multimédia c'est fou, puis avec la musique aussi», sans oublier les histoires racontées à travers la danse, la plupart basées sur des histoires de la Chine ancienne : «C'est fantastique parce qu’on ne connaît pas beaucoup ça en Occident, puis c'est très mystérieux pour nous et ça ouvre des portes.»

D’après un reportage de NTDTV

La compagnie Shen Yun Performing Arts, basée à New York, a trois compagnies se produisant simultanément de par le monde. Shen Yun vient de terminer cinq représentations à Montréal du 3 au 6 janvier et une dans la ville de Québec le 8 janvier. La compagnie continue maintenant sa tournée canadienne à Kitchener-Waterloo où elle se produira les 10 et 11 janvier, avant d’aller à Hamilton les 12 et 13 janvier et à Toronto du 17 au 20 janvier. Pour plus d’informations, visitez ShenYunPerformingArts.org.

Epoch Times est fier d’être un partenaire média de Shen Yun Performing Arts.