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La résistance des magasins de bricolage

A propos du droit de travailler le dimanche

Écrit par Ivo Paulovic, Epoch Times
01.10.2013
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Ce dimanche, plusieurs dizaines de magasins de bricolage dans la région parisienne ont bravé l’interdiction d’ouverture dominicale. Les enseignes Leroy Merlin et Castorama ont ouvert leurs portes, malgré l’interdiction du tribunal de commerce de Bobigny prononcé quelques jours auparavant. De nombreux ouvriers ont accompagné cette action et des pétitions ont même été proposées aux clients.

Ne bénéficiant pas du même statut que les magasins d’ameublement, les magasins de bricolage se voient obligés de fermer leurs portes le dimanche alors qu’ils y réalisent une part importante de leur chiffre d’affaire. Dans l’ensemble le travail dominical est proscrit en France, cependant la loi Châtel 2008 prévoit les ouvertures exceptionnelles de certains magasin, complétée en 2009 par la loi Maillé 2009 porteuse de nombreuses dérogations.

Ainsi certains magasins du type IKEA peuvent ouvrir alors que ceux de type bricolage ne bénéficient pas de « dérogations permanentes de droit » au même titre que les hôtels, restaurants, hôpitaux et magasins d’ameublements et jardinage.

S’inscrivant dans la même ligne que la condamnation récente à la fermeture de 21h à minuit de l’enseigne Séphora aux Champs Elysées, l’affaire des magasins de bricolage pointe une législation mal adaptée. Celle-ci autorise l’ouverture en plus des dérogations permanentes, des dérogations géographiques, notamment dans les « zones d’intérêt touristiques » caractérisées par une « affluence exceptionnelle » et une « animation culturelle permanente ». Ainsi que les zones bénéficiant du « périmètre d’usage de consommation exceptionnelle » ou PUCE seulement dans les villes de plus d’un million d’habitants, dont Paris, Lille et Marseille. En pratique ces zones sont délimitées par les préfectures régionales et sont régulièrement objets de débats animés.

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