Planète Q et R: «Quel est le sort des sans-abri dans votre pays?»

Écrit par Epoch Times
25.11.2013

Partout dans le monde les gens se préoccupent des soins pour les sans-abri et de comment les sans-abri sont en mesure de profiter des programmes établis pour eux. Voici ce que les journalistes d’Epoch Times du Brésil à la Grèce ont obtenu en réponse quand ils ont demandé aux habitants : «Quel est le sort des sans-abri dans votre pays?»

  • Maria Cirlene Conceiçu00e3o Santana, 43 ans, responsable de communauté, à Salvador, Bahia, au Brésil (Epoch Times)

La plupart des gens qui arrivent au refuge vivaient en étant autrefois pris en charge, et d'autres viennent parce qu'ils n'ont pas d’endroit pour vivre. Un processus d'enregistrement socio-économique des ménages permet de fournir des services et des cours de formation professionnelle pour les personnes qui entrent sur le marché du travail. Une grande partie de la population brésilienne est socialement vulnérable. Un programme gouvernemental appelé «Ma maison, ma vie» repose sur le droit garanti par la Constitution d’obtenir une maison. C’est frustrant, malheureusement, chaque personne et famille dans le besoin ne peuvent pas recevoir de maison. Il est bien connu que de nombreux Brésiliens s’accommodent de peu. 


  • Sudhakshina Shivkumar, 20 ans, danseuse, Dubaï, Émirats Arabes Unis (Epoch Times)

Dubaï est connu pour son luxe et ses gratte-ciel. Malheureusement, sous les paillettes et le glamour se cache un tableau sombre. Il y a beaucoup d'endroits qui sont encore en mauvais état et ne sont pas pris en charge parce que tous les soins sont portés sur la satisfaction des touristes au lieu de prendre soin des personnes comme les ouvriers et les travailleurs qui prendront un arbre pour abri et dormiront sous cette chaleur torride.

  • Stanislav Levitsky, 41 ans, employé pour une société de communication, Kiev, Ukraine (Epoch Times)

J'ai récemment regardé une émission de télévision sur la question. Il y a pas mal de sans-abri, malheureusement. Ce n'est pas seulement un problème gouvernemental, c’est aussi un problème sur le plan humain, parce que beaucoup de gens donnent naissance et renoncent à leur enfant. Je ne sais pas comment nous pouvons faire face à ça, je n'y ai pas pensé, mais il existe un tel problème et il doit être résolu d'urgence, le plus rapidement possible.

  • Mora Serrano, 35 ans, boulanger, San Roque (Cadix), en Espagne (Epoch Times)

Dans ma région, il y a beaucoup de gens qui n'ont pas de maison, ils doivent tout à coup vivre dans la rue. Certains ont dû se rendre dans la maison de leurs parents ou de leurs grands-parents. Je connais aussi des gens qui ont occupé des maisons vides appartenant à des banques, ces banques expulsent de nombreuses personnes qui n’arrivent pas à gérer leurs prêts hypothécaires, et il y a ceux qui ont émigré à l'étranger. Ici, en Espagne, en raison du manque de travail, de nombreux couples, surtout les jeunes, ne peuvent plus payer leur hypothèque, et donc ils ne peuvent pas garder leur maison.

  • Giovanni Ottolini, 39 ans, charpentier, Suisun City, Californie, É.-U. (Epoch Times)

Beaucoup de gens choisissent d'être sans-abri. Dans ma communauté, il y a des programmes pour vous aider si vous avez faim. Pour des raisons quelconques, certains choisissent de ne pas y aller. Ils sont partout, ils sont très visibles et c'est ce qui est gênant. Il y a le vandalisme, les campements qu'ils ont sont sales, ils empiètent tout. Il y a des gens qui sont sans abri pour toutes sortes de raisons et ils s’en sortent, car ils font le travail qu’il faut pour cela. Ce n'est pas facile. J’arrive à peine à garder ma maison. Les gens disent que c'est trop dur. C'est pourquoi vous êtes sans-abri.

  • Konstantinos Penous, 39 ans, sans emploi, Athènes, Grèce (Epoch Times)

Au centre de ma ville, Athènes, j'ai vu beaucoup de personnes sans-abri, mais dans mon entourage pas beaucoup, parce qu'il n'y a pas de conditions qui créent l'itinérance.

  • Anita Qvarfordt, 69 ans, infirmière auxiliaire, Eslu00f6v, Suède (Epoch Times)

Je pense que c'est un désastre. Chaque personne a le droit d'avoir une maison, il n'est pas important de savoir qui il/elle est ni quel genre de vie il/elle a, peu importe les circonstances.

  • Melva John, 46 ans, artiste arts visuels, Toronto, Canada (Epoch Times)

Mon opinion est qu’il y a 25 % de sans-abri à Toronto. J'ai fait mes recherches. J'ai été sans-abri, c'est pour cela que je sais combien ils sont. Les gens ne le savent pas. Si vous allez dans les refuges pour itinérants, ils vont vous coller une étiquette spécifique. C'est triste. C'est vraiment triste. Ceci a tout à voir avec la santé mentale. C'est vraiment une maladie, une grande partie d’entre eux sont là à cause de l'alcoolisme ou de la toxicomanie.

Version originale : Global Q&A : ‘What is the state of homelessness in your community?’