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Des investigations sur la corruption pourraient viser l’ancien chef de la propagande

Écrit par Zhang Ruolin
29.11.2013
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  • Le 5 mars 2012, Li Changchun, alors membre du Comité permanent du Bureau politique du Parti communiste chinois, bâille au cours de la séance d’ouverture de l’Assemblée nationale du peuple dans le Palais de l’Assemblée du Peuple à Pékin. Une récente série de reportages dans la presse officielle chinoise à propos de Li et sa famille alimente les rumeurs selon lesquelles il serait l’objet d’une enquête pour corruption. (Liu Jin/AFP/Getty Images)

Depuis peu la famille de l’ancien membre du Comité permanent du Politburo, Li Changchun, se retrouve toujours dans les médias chinois. Cette situation pourrait bien être le signal que l’ancien chef de la propagande est la cible d’une enquête pour corruption.

Les hauts responsables du Parti communiste chinois et leurs familles forment une élite intouchable. Rendre publique, commenter leurs richesses ou leurs affaires étaient un grand tabou – jusqu’à ce que le vent tourne sur la scène politique. Une récente série d’articles sur la famille de Li Changchun indique qu’il pourrait être actuellement dans la ligne de mire d’une enquête menée par la Commission centrale du contrôle disciplinaire.

Si c’est le cas, il pourrait être assimilé aux «tigres» - les fonctionnaires de très haut niveau. Li est devenu un membre du Politburo en 1997. En 1998, devenu le confident de Jiang Zemin, il s’est vu confié le gouvernement de la province du Guangdong, contrôlant les factions locales de Jiang. Sur place, il a également appliqué avec ferveur la persécution contre la discipline spirituelle du Falun Gong.

Le chef du Parti Jiang Zemin a lancé une campagne pour éradiquer le Falun Gong par crainte de sa popularité et de l’attractivité de ses enseignements moraux traditionnels chez le peuple chinois.

En 2002, pour le 16e Congrès national du Parti communiste chinois, Li est entré au Comité permanent du Politburo, l’organe d’élite dont la direction collective contrôle le PCC. Li était en charge de la propagande et de l’idéologie.

Comme chef de la propagande, Li a travaillé en étroite collaboration avec le Comité des affaires politiques et juridiques dirigée par Zhou Yongkang dans la persécution du Falun Gong. Li a utilisé son pouvoir sur les médias chinois pour essayer de créer une atmosphère de haine autour des pratiquants de Falun Gong.

Li Changchun est l’un des rares responsables du régime à avoir été poursuivi par des tribunaux en Occident, pour sa contribution dans la persécution.

Li a également consacré beaucoup d’argent pour les campagnes de propagande du Parti communiste à l’étranger, cherchant à établir le soft-power de la Chine et à contrer les valeurs universelles – les principes des droits de l’homme et de démocratie. Il aura cherché à influencer et à saisir l’opinion publique des communautés chinoises à l’étranger et ainsi vaincre les médias indépendants de langue chinoise, en remplaçant leurs reportages non-censurés par d’autres ancrés dans la culture du Parti communiste chinois.

Li Changchun est célèbre pour son rôle dans la censure de Google en Chine.

Selon le président-fondateur de Google Chine, Kaifu Lee, un jour Li a remarqué que le site mondial de Google n’était pas censuré. Entrant son propre nom, il a trouvé de nombreuses informations le dénigrant personnellement.

Li est devenu furieux et a décidé de faire de Google un site illégal. S’adressant au ministère des Finances, au Département de la propagande, et au Ministère de l’Éducation il a exigé la rédaction d’un rapport sur Google, pour ordonner que Google stoppe ses «activités illégales» et  bloquer Google.com.

Lorsque Li était secrétaire du Parti communiste de la province du Henan, une épidémie de sida causée par des transfusions sanguines a éclaté.

Sous la supervision d’une mesure politique du gouvernement, plus de 1.4 million de personnes dans le Henan, la plupart des paysans, ont rejoint le mouvement cherchant à s’enrichir en vendant leur sang. Ils pouvaient y gagner 50 yuans (environ 6 euros) à chaque fois qu’ils donnaient du sang.

Il y a eu plus d’1 million d’infection au VIH et des dizaines de milliers de morts. Li Changchun et d’autres fonctionnaires en charge ont camouflé et bloqué l’information afin qu’elle ne soit pas rendue publique.

Cet article a d’abord été publié par Chine Gaze.

Version en anglais: Corruption Probe May Target China’s Former Propaganda Chief

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