La réputation de Québec n’est plus à faire alors qu’elle est (et demeure toujours) une ville hôte de grands événements artistiques et culturels particulièrement marquants. Elle fait honneur à sa réputation en accueillant Shen Yun au Grand Théâtre, la référence en matière de danse classique chinoise à l’échelle internationale. Pour David Vaudrin, propriétaire de 20 points de vente dans les marchés, il ne s’agit pas d’un spectacle quelconque, mais plutôt «d’un art servant ce qui est juste, d’un art qui a de la valeur» présenté «avec grâce». Il reconnaît que Shen Yun recèle quelque chose d’essentiel à la société contemporaine.

S’étant senti «élevé», M. Vaudrin était déjà sensible au contenu spirituel, au souci de qualité et de pureté de la Chine traditionnelle, tout en comprenant que la culture chinoise des dernières décennies a beaucoup perdu de son éclat. Le contraste qu’a relevé David Vaudrin se manifeste particulièrement si l’on compare le travail de Shen Yun et d’autres spectacles de danse en provenance de la Chine.

Yungchia Chen, directeur adjoint, chorégraphe et premier danseur de Shen Yun, continue de vivre littéralement cette différence importante. Enfant, M. Chen a grandi à l’époque de la fin de la Révolution culturelle. «À ce moment en Chine, toute la culture et tous les arts étaient utilisés pour servir le but de la politique. Il ne s’agissait que de chanter les louanges du Parti communiste. Tout ce qui était produit était pour exprimer des choses comme la lutte des classes, des gens qui se battaient sans arrêt. Toutes les belles choses de la Chine, comme la justice et la sincérité, toutes ces choses ont été détruites», explique-t-il dans une entrevue vidéo pouvant être consultée sur le site de Shen Yun.

«C’est comme dans la Chine actuelle, il n’y a plus de sincérité là-bas, les gens ne se font plus confiance. Maintenant, la tendance est à la recherche intéressée : ils utilisent la danse classique, la danse moderne, les mouvements de la danse contemporaine et ils les mélangent tous ensemble et vous avez une sorte de bazar parce qu’il n’y a plus de sens intérieur. Ils ne font qu’utiliser des lumières et des effets sonores pour créer une ambiance. C’est rempli de choses vulgaires et c’est déjà totalement éloigné de la culture de 5000 ans de la Chine. Donc, en fait, on ne peut plus voir de spectacle artistique traditionnel de réelle importance. Je sais qu’en Chine, il y a de nombreux danseurs classiques extrêmement talentueux, mais les chorégraphes ne peuvent leur chorégraphier aucun morceau traditionnel ou exceptionnel. Ce qui fait que ce qu’ils dansent maintenant, ce sont ces choses tout à fait déviées. Mais Shen Yun est différent», affirme Yungchia Chen.

Prochaines représentations de Shen Yun au Grand Théâtre de Québec : les 28 et 29 décembre 2013.

Pour en savoir davantage : ShenYunPerformingArts.org

Epoch Times est un fier partenaire média de la tournée 2014 de Shen Yun Performing Arts.