Au beau milieu de l’hiver blanc québécois, avoir la chance d’assister à un spectacle de Shen Yun avec ses couleurs vives nous emmène dans un voyage au cœur des 5000 ans de la culture traditionnelle chinoise et nous permet d’oublier pendant deux heures dans quel pays et à quelle époque nous nous trouvons. C’est ce qu’expérimente plus d’un spectateur et ce qui a marqué Alain Jacques, cadre au journal Le Soleil, qui a assisté à la deuxième représentation de la compagnie dans la ville de Québec samedi soir.

«C’est un spectacle coloré, musical, et un spectacle de découverte», a-t-il déclaré à l’entracte, enchanté de tout ce qu’il avait déjà découvert dans cette première partie du programme. M. Jacques ne connaissait pas beaucoup la danse chinoise ni la culture de ce pays, qu’il trouve très intéressantes. Quant à la musique, «ce n’est pas de la musique qu’on connaît très bien, donc c’est une musique qu’on redécouvre. Très intéressant. J’aime la musique».

Il a apprécié que certains numéros soient plus calmes et «d’autres plus enlevés. Toutes les scènes sont intéressantes mais chacune à son niveau». Toutefois, l’une d’entre elles l’a davantage marqué que les autres: il s’agit du numéro Baguettes mongoles, mettant en scène une minorité ethnique de la Chine, les Mongols. M. Jacques a particulièrement apprécié le rythme de ce numéro.

Dans cette scène remplie d’énergie, les danseurs, après avoir trinqué quelques coupes, commencent à s’amuser avec une poignée de baguettes chinoises dans chaque main. Ils entament une danse traditionnelle, les faisant claquer en se servant des baguettes comme d’instruments de musique, les frappant à la fois les unes sur les autres et sur leur corps.

Les Mongols ne se trouvent pas uniquement en Mongolie, mais également en Russie et en Chine. Dans ce dernier pays, ils sont près de six millions, principalement dans la région autonome de la Mongolie-Intérieure, soit encore plus qu’en Mongolie.

Le plus célèbre des Mongols était le souverain Gengis Khan qui, au XIIIe siècle, mena son peuple à la conquête d’un immense empire qui s’étendit de l’océan Pacifique jusqu’en Autriche, soumettant la Sibérie méridionale, la Chine, toute l’Asie centrale, le Moyen-Orient et la Russie, allant jusqu’en Birmanie et en Indonésie. L’empire mongol atteint son apogée en 1279, contrôlant la route de la soie, avant de se scinder en quatre empires, ce qui causa la perte de cette immense puissance.

Une dernière représentation de Shen Yun sera donnée au Grand Théâtre de Québec le dimanche 29 décembre à 14 h. Ensuite, la tournée canadienne de la compagnie continue à Ottawa du 2 au 4 janvier 2014, puis à la Place des Arts de Montréal du 6 au 9 janvier.

Pour en savoir davantage: ShenYunPerformingArts.org

Epoch Times est partenaire média de Shen Yun Performing Arts.

En collaboration avec NTD