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Shen Yun donne envie d’aller en Chine

Écrit par Nathalie Dieul, Epoch Times
30.12.2013
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  • François Brisson, homme d’affaires, sa femme Lise Jacob, ancienne directrice des coopératives pour le gouvernement du Québec, avec son fils Nicolas et sa copine Émie ont assisté à la dernière représentation de Shen Yun au Grand Théâtre de Québec. (Nathalie Dieul/Epoch Times)

La compagnie de danse classique chinoise Shen Yun, connue mondialement pour ses spectacles faisant revivre 5000 ans de culture chinoise, s’est produite pour la toute première fois dans la ville de Québec en janvier 2013. Une seule représentation n’ayant pas été suffisante pour contenter toutes les personnes qui téléphonaient pour essayer d’obtenir des places à ce moment, la compagnie a décidé de donner trois représentations dans cette ville pour sa tournée 2014.

Parmi les spectateurs de la dernière des trois représentations au Grand Théâtre de Québec se trouvait la famille de François Brisson, homme d’affaires et grand propriétaire immobilier de Québec, à la tête des Immeubles Brisson. Il était accompagné de sa femme, Lise Jacob, retraitée de la fonction publique où elle exerçait le poste de directrice des coopératives du ministère du Développement économique, de l’Innovation et de l’Exportation. Le couple avait emmené leurs deux grands enfants, Édith et Nicolas Jacob-Brisson, travaillant tous deux dans l’entreprise familiale, ainsi que la copine de ce dernier, Émie Lebel Bain, étudiante.

«On sent beaucoup d’explosion de joie!», s’est exclamé M. Brisson à l’entracte. «On voit qu’il y a du respect pour leur histoire, une histoire très ancienne, très colorée», a ajouté sa femme. L’ancienne directrice des coopératives a ensuite précisé que voir ce spectacle qui lui fait découvrir une nouvelle culture lui donnait envie d’aller en Chine. «On a tous un petit peu voyagé et puis on espère aller un jour visiter la Chine.»

De son côté, Nicolas a apprécié les couleurs du spectacle ainsi que son côté humoristique, ce qui est rare dans un spectacle de danse. Sa copine Émie, qui a étudié le théâtre, avait déjà vu du théâtre chinois, mais rien qui ressemble à Shen Yun. «Ça vient bien me rejoindre. C’est coloré, extrêmement précis et c’est très bien synchronisé au niveau de la chorégraphie.»

Pour M. Brisson ainsi que pour Émie, une scène leur a fait vivre des émotions plus fortes que les autres, celle du Le lotus inébranlable.

Contrairement à la grande majorité des numéros du spectacle qui redonnent vie à l’histoire de la Chine, Le lotus inébranlable met en scène la Chine contemporaine. Le rideau s’ouvre sur une mère qui brode une bannière pour sa fille. Un lotus et trois mots sont gravés dessus: «Authenticité, Bienveillance, Tolérance». Malheureusement, le moment d’intimité et de bonheur mère-fille est interrompu par la police du parti communiste qui kidnappe la mère. Cette scène est typique de la persécution que les pratiquants de la discipline spirituelle méditative appelée «Falun Dafa» vivent depuis près de 15 ans en Chine.

Émie a ressenti «un désir de révolte, de faire connaître ce qui se passe parce qu’on peut s’entendre dire que tout n’est pas rapporté là-bas, tout n’est pas dit au grand public. […] Ça leur donne un moyen d’expression». François Brisson ajoute: «Oui, je partage ça et c’est excellent! C’est un aller-retour entre le passé historique et le quotidien en Chine. On connaît très peu ça finalement, surtout pour ceux de mon âge qui ont connu un peu la période de Mao. On a une autre image de la Chine. Et là ça nous rapporte 5000 ans de la Chine et c’est ce retour qui est exceptionnel!»

La tournée canadienne de Shen Yun continue à Ottawa du 2 au 4 janvier, puis à la Place des Arts de Montréal du 6 au 9 janvier 2014.

Pour en savoir davantage: ShenYunPerformingArts.org

Epoch Times est partenaire média de Shen Yun Performing Arts.

 

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