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Le régime chinois a puni 20 000 fonctionnaires pour avoir enfreint les règlements

Écrit par Zachary Stieber, Epoch Times
08.12.2013
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  • Des fonctionnaires chinois photographiés en 2012. (Feng Li/Getty Images)

Le Parti communiste chinois vient de punir environ 20.000 fonctionnaires qui auraient enfreint les nouveaux règlements annoncés il y a un an.

Le régime communiste avait annoncé ces règlements le 4 décembre 2012. Ils visaient à contraindre les fonctionnaires à réduire le nombre de fêtes notoires, de cérémonies et d’autres avantages associés à l’occupation d’un poste au gouvernement.

Comme la Commission centrale de contrôle de la discipline (CCCD) du Parti communiste chinois (PCC), l’a annoncé le 2 décembre au cours de l’année dernière, près de 20.000 fonctionnaires ont été sanctionnés.

L’agence de presse Xinhua, porte parole du Parti, a déclaré qu'au cours des deux derniers jours fériés, 917 dénonciations concernant la «décadence officielle» avaient été reçues.

«Selon la CCCD, ces violations présumées comprennent l'utilisation de fonds publics pour faire des cadeaux, des repas et des voyages hors des fonctions officielles, des activités de loisirs coûteuses, l’abus d’'usage des voitures officielles et la distribution de primes inutiles.»

Lors d'une réunion en janvier avec la CCCD, Xi Jinping a déclaré que le Parti devrait réprimer à la fois les «tigres» et les «mouches». Les «tigres» sont les fonctionnaires de haut rang du Parti, comme l'ancien membre déchu du Politburo Bo Xilai, reconnu coupable en septembre de corruption et d’autres crimes.

Les fonctionnaires concernés par la récente mesure sont les «mouches», les fonctionnaires du Parti situés au bas de l’échelle. Près de 99% des violations de ces milliers de fonctionnaires ont été commises au niveau cantonal ou municipal.

Les deux catégories ciblées par les enquêtes de corruption ont des buts différents. Comme l’a précisé à la radio Son de l’Espoir Wu Fan, un commentateur politique et militant des droits de l’homme aux États-Unis, la campagne anticorruption contre les tigres est une forme de purge politique au sein du PCC.

«En promouvant l’anticorruption, la lutte contre les grands tigres, Xi Jinping est en train d'éliminer ses ennemis politiques. Je suis convaincu qu'il y aura plus de fonctionnaires qui chuteront afin que l’on puisse redistribuer leurs postes et leurs avantages.»

L’observatrice He Qinglian, dans son article publié dans Epoch Times en décembre 2012, quand la campagne anticorruption de Xi a commencé, affirme que cibler la corruption, y compris la corruption parmi les fonctionnaires de bas niveau, vise à restaurer la légitimité du PCC et à gagner le soutien populaire.

Selon Mme He, Xi prend au sérieux la lutte contre la corruption. Le problème, a-t-elle écrit, est dans le fait que la corruption est enracinée dans l'État du parti unique, ainsi une campagne anticorruption ne s'attaque pas aux vrais problèmes.

«Quand la campagne sera terminée et que la corruption sera de retour, les effets d’une nouvelle utilisation de cette mesure seront très limités.»

Version en anglais: China’s Communist Regime Punishes 20,000 Officials for Breaking Rules

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