BRUXELLES – Après Vienne et Londres, la compagnie de danse et de musique classique chinoise Shen Yun Performing Arts est de retour à Bruxelles pour quatre représentations très attendues. La capitale européenne a donc pu apprécier lundi soir au Théâtre National, les danses de la nouvelle saison 2013 de Shen Yun.

Mike Miller travaille au sein de la Marine Royale canadienne. Il a su reconnaître et apprécier les efforts et le travail apportés par chacun des membres de la compagnie: «On peut voir que c’est beaucoup de travail de la part de la production, notamment au niveau des costumes et au sein du groupe même.» Les costumes, si colorés et chatoyants, sont réalisés à la main et fabriqués sur mesure pour chacun des danseurs, dessinés avec la plus grande précision d’après les descriptions provenant de textes anciens ou de gravures anciennes.

Quant au groupe d’artistes, Mike Miller s’est dit touché par la passion ressentie auprès des artistes mais aussi par leur jeunesse: «En ces temps que nous connaissons maintenant, voir autant de jeunes présenter une forme d’art si ancienne, d’autant plus qu’ils ont dû beaucoup étudier car ce n’est pas aussi courant que ce qui est vu à la télévision maintenant…» Selon Mike Miller, les jeunes artistes de Shen Yun seront passés par une phase d’introspection et se seront dépassés afin de revenir à leur culture traditionnelle, pour un résultat tout à fait positif: «Ils ont vraiment fait du bon boulot!» conclut ce membre de la Marine Royale canadienne, institution militaire empreinte de discipline et respectueuse de la hiérarchie.

Cette culture traditionnelle chinoise, il la ressent surtout au travers des mouvements exprimés par les danseurs, et c’est, selon lui, quelque chose qui ne se retrouve pas dans les formes d’art contemporain, dont le hip-hop qu’il évoque, «très rapide» selon lui.

Ainsi, il fait là allusion à un élément tout à fait spécifique de la danse classique chinoise, le yun exprimé par chaque danseur à travers ses mouvements et qui pourrait se traduire par l’âme du danseur, le sens profond qu’il ou elle veut faire passer à travers le mouvement. Le yun est donc l’élément qui confère à la danse classique chinoise son expressivité et sa beauté.

Une expressivité qui permettra à Shen Yun de raconter des histoires, issues de la littérature chinoise ou d’œuvres populaires. À cela, Mike Miller aura particulièrement apprécié la scène du roi Singe, extraite de la célèbre épopée Voyage vers l’Ouest qui raconte le voyage d’un moine,  parti récupérer les écritures bouddhistes en Inde pour les ramener en Chine. Le roi Singe, Sun Wukong, est chargé de le guider et de le protéger tout au long de ce trajet…

Cette histoire, ainsi que toutes les autres scènes présentées par Shen Yun, est magnifiquement illustrée grâce à un fond de scène numérique que Mike Miller présente en termes élogieux: «Les effets étaient vraiment bons,  autant la chorégraphie que l’écran qui interagissait avec elle, c’était la première fois qu’on voyait cela ! Je ne veux pas révéler la surprise, mais c’était beau à voir!»

Cette toile de fond numérique, technologie unique, permet tout à la fois de découvrir les paysages fabuleux de Shen Yun tout en s’animant et accompagnant les danseurs à travers leurs gestes.

Tout un programme que Mike Miller aura su donc apprécier et qu’il conclut avec un regard à la fois si lumineux et empreint de bienveillance: «Je dirais que ça vaut vraiment la peine d’y aller!»

D'après un reportage de NTD.

Shen Yun Performing Arts est actuellement en tournée en Europe. Après sa dernière représentation à Bruxelles demain soir, Shen Yun se produira à Roubaix le 16 mars, à La Haye les 18 et 19 mars, à Berlin les 22 et 24 mars, à Lausanne les 26 et 27 mars, à Francfort du 29 au 31 mars, à Prague les 2 et 3 avril et à Stockholm les 8 et 9 avril..

Shen Yun terminera sa tournée européenne par Paris avec trois représentations au Palais des Congrès les 12 et 13 avril prochains.

Pour en savoir plus: ShenYunPerformingArts.org

Epoch Times est partenaire média de Shen Yun Performing Arts.

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