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Shen Yun, «c’est la rêverie, c’est la poésie, c’est réussi!»

Écrit par Edwige Ansah, Epoch Times
17.03.2013
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  • Monsieur Mazurel, architecte, et son épouse, ont beaucoup apprécié le spectacle Shen Yun. u00abSplendide! c’est splendide!», a-t-il déclaré. (Zhang Yue)

ROUBAIX – La compagnie Shen Yun Performing Arts de New York a enchanté plus d’un spectateur au Colisée ce samedi 16 mars en soirée. Parmi eux, Monsieur Mazurel, architecte, et son épouse, ont beaucoup apprécié le spectacle.

«Splendide! c’est splendide!», a déclaré Monsieur Mazurel à la fin de la représentation. Il en a apprécié quasiment tous les différents aspects, «en organisation, en chorégraphie et en puissance de sauts, en musique, en évocation poétique».

Il a aussi été sensible à la tonalité musicale dégagée par l’orchestre en live qui a su «allier les instruments modernes et les instruments anciens» en provenance de la culture ancestrale chinoise comme l’erhu ou le pipa.

De même, le mélange du réel aux images virtuelles provenant d’une toile de fond numérique a permis de donner une dimension très particulière au spectacle, fortement apprécié par Monsieur Mazurel: «Quand, par exemple, on voit tous ces personnages qui s’en vont sur la lune, c’est d’une poésie extrême, tandis que l’on a déjà au départ des personnages en chair et en os qui disparaissent et qui réapparaissent. Enfin, je trouve cela absolument féérique. Je trouve cela vraiment très bien!»

Par ailleurs, Monsieur Mazurel connaît la Chine et peut porter un regard de connaisseur sur les bâtiments chinois décrits par la toile de fond: «Moi-même qui suis déjà allé deux fois en Chine, j’ai vu tous ces bâtiments, la Place Tienanmen, bien entendu, et dans cet esprit, j’ai retrouvé toute cette ambiance, cette poésie. Je trouve cela très bien. Vraiment je suis enchanté!», a-t-il déclaré.

Son épouse a surtout été touchée par la grâce et la beauté des danseurs: « Moi c’est la grâce. À la fois la grâce chez les filles, et tous les sauts chez les garçons. Je trouvais que c’était même peut-être plus beau que chez les filles, tellement c’était enlevé comme spectacle».

Son sentiment de grâce se retrouve surtout dans «par exemple, tous les jeux des mains et des bras, avec les foulards qui sont très longs. Enfin, le voile blanc, par exemple sur le nuage, et tout cela c’était magnifique!», précise Madame Mazurel.

L’essence de la culture plus que millénaire de la Chine ancestrale puise ses racines dans la spiritualité qui vient du bouddhisme et du taoïsme. Cet aspect transparaît dans le spectacle. Il soulève un commentaire de la part de Monsieur Mazurel: «J’ai envie de dire que l’on déborde sur un jugement un peu politique, puisque l’autorité chinoise occulte tout ce qui est un peu religion. Nous Occidentaux, on aime plutôt tout ce qui est religion et respect des droits de l’homme. Mais on comprend très bien qu’un spectacle new-yorkais, puisque c’est bien de cela dont il s’agit, mette en avant un certain nombre de ressources spirituelles, que peut-être les Chinois, ou le pouvoir politique en place, n’acceptent pas».

Monsieur Mazurel est plutôt sensible au côté aérien et esthétique de la danse classique chinoise: «Je suis venu pour ce côté danse, grâce, évolution et comment dirais-je, cet aspect corporel. Enfin vraiment, c’est très aérien. Mon épouse disait que c’est très enlevé, eh bien… c’est tout à fait cela ! C’est très aérien, c’est très chouette!»

Son regard d’architecte lui permet de développer d’autres commentaires sur les possibilités déployées par les danseurs: «C’est-à-dire que nous, en tant que techniciens de la construction, on est en grande difficulté pour faire tenir des bâtiments debout, et voici que l’homme, avec sa musculature, arrive à remplir l’espace d’une scène». Il précise son analyse, en avançant que «on a beaucoup de mal à remplir l’espace avec des briques qui sont lourdes, avec des éléments, des matériaux qui sont lourds, difficiles à mettre en œuvre. Et voici qu’un chorégraphe arrive, avec son imagination, à nous emmener sur la lune. Imaginons-nous, architectes, essayant de construire un bâtiment pour aller sur la Lune… !»

«Pour les automobilistes, on a construit une petite jeep il y a plus de vingt ans et voici que ce soir, on nous emmène sur la Lune… je trouve cela formidable ! C’est la rêverie, c’est la poésie, c’est réussi, très réussi!», conclut-il.

Propos recueillis par Zhang Yue

Shen Yun Performing Arts est actuellement en tournée en Europe. La compagnie se produira à La Haye les 18 et 19 mars, à Berlin les 22 et 24 mars, à Lausanne les 26 et 27 mars, à Francfort du 29 au 31 mars, à Prague les 2 et 3 avril et à Stockholm les 8 et 9 avril.

Shen Yun terminera sa tournée européenne par Paris avec trois représentations au Palais des Congrès les 12 et 13 avril prochains.

Pour en savoir plus: ShenYunPerformingArts.org

Epoch Times est partenaire média de Shen Yun Performing Arts.

Epoch Times est publié en 21 langues et dans 35 pays.

 

 

 

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