Écrit par Frédérique Privat, Epoch Times

BRUXELLES – Mercredi 13 mars, la compagnie Shen Yun Performing Arts se produisait pour une dernière représentation au Théâtre national de Bruxelles.

Parmi les spectateurs, Tina Lunberg, interprète, a trouvé le spectacle tout simplement «magnifique», notant «une précision, un perfectionnement qu’on trouve rarement.»

Elle évoque d’abord «la souplesse énorme des danseurs et des danseuses», nécessitant selon elle, «une technique vraiment au point», avec pourtant en bout de chaîne sur scène, «cette impression de légèreté que tout semble tellement facile», mais Tina aura bien compris qu’«évidemment, cela ne l’est absolument pas», et elle souligne donc que c’est là, «le secret d’un bon professionnel».

Comparé à des ballets russes notamment, elle explique que le spectacle Shen Yun «avait à la fois la rigueur mais aussi cette émotion que l’on cherche, car on veut être touché quand on regarde quelque chose!»

Tina tient à distinguer les danseurs des danseuses car, pour sa part, ce sont les danses féminines qui l’auront inspirée: «Je trouve cela d’une beauté rare et que je dirais rétro, ce qu’on ne voit pas très souvent dans la scène artistique de nos jours. Là, on est transporté dans le temps!» affirme-t-elle avec enthousiasme. Mais, reconnaît-elle, «je pense que, peut-être, il faut les deux (ndt. danses des femmes et danses des hommes) pour former ce tout harmonieux…»

«Touchée» par la musique de Shen Yun qu’elle trouve «apaisante et très légère, mais pas dans le mauvais sens», car elle précise le caractère de «remontant» de ce spectacle. Elle s’est dite «ravie de voir que c’était un orchestre vivant, car dans les ballets de nos jours vous avez généralement des enregistrements, c’est tellement autre chose, il y a ici une autre qualité…»

En effet, l’orchestre de Shen Yun, présent et visible des spectateurs, se compose d’un orchestre de type européen avec des instruments de musique occidentaux, accompagnés de solistes chinois jouant d’instruments traditionnels chinois.

De tout cela, ce qui aura marqué avant tout Tina, c’est le courage évoqué à travers des histoires modernes telles que la persécution des pratiquants de la méthode de méditation bouddhiste Falun Gong: «J’ai été un peu étonnée mais cela m’a plu, j’ai trouvé cela très courageux! Je ne pensais pas que c’était possible d’introduire un tel message dans un spectacle que l’on va dire, un délice pour les yeux, et finalement cela a été beaucoup plus profond que ça!»

Le courage de révéler la diversité ethnique de la Chine à travers des danses folkloriques lui a aussi beaucoup plu: «J’ai été surprise de ce courage, cette audace de montrer que non, la Chine, ce n’est pas un bloc monolithique, c’est surtout beaucoup d’individus qui forment un pays, et le peuple ce n’est pas forcément la direction, donc c’est bien.»

Propos recueillis par Zhang Yue.

Shen Yun Performing Arts est actuellement en tournée en Europe. La compagnie se produira à La Haye les 18 et 19 mars, à Berlin les 22 et 24 mars, à Lausanne les 26 et 27 mars, à Francfort du 29 au 31 mars, à Prague les 2 et 3 avril et à Stockholm les 8 et 9 avril.

Shen Yun terminera sa tournée européenne par Paris avec trois représentations au Palais des Congrès les 12 et 13 avril prochains.

Pour en savoir plus: ShenYunPerformingArts.org

Epoch Times est partenaire média de Shen Yun Performing Arts.

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