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Oubliez le bio dans le sirop

Écrit par Mathieu Côté-Desjardins, Epoch Times
20.03.2013
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  • SIROPRO est la certification de qualité officielle de la Fédération des producteurs acéricoles du Québec. Elle garantit l’authenticité du sirop d’érable vendu au Québec de même que le respect des normes de classification (saveur et couleur). (Fédération des producteurs acéricoles du Québec)

La certification biologique est-elle vraiment nécessaire dans le domaine des produits de l’érable? Selon Michel Durand Nolett de la nation Waban-Aki, technicien forestier de profession, ancien formateur pour les producteurs acéricoles et formateur en plantes médicinales, la réponse est non.

«Ça fait trente ans que je fais de l’agriculture bio, dont de la biodynamie, mais je peux vous dire que le sirop d’érable biologique, c’est un beau mythe. On prend de la sève d’un arbre, on la fait bouillir et ça donne du sirop. Il n’y a aucun produit chimique dans le processus, peut-être à part des résidus au niveau du nettoyage des chaudrons, outils, etc.», stipule-t-il.

Les propos de M. Durand Nolett rejoignent la pensée de Philippe Mollé, entre autres, animateur au canal Évasion et grand conférencier dans le domaine culinaire. «Le bio se résume, pour l’instant, à un effet commercial concernant certaines cultures comme l’érable ou comme l’huile d’olive. Je mets quiconque au défi de distinguer les deux : vous ne verrez aucune différence au niveau du goût, aucune différence au niveau du traitement et il n’y a rien aujourd’hui qui garantisse contre une contamination quelconque», développe-t-il.

«Le bio, ça veut dire sans traitement chimique. La plupart des érablières ne traitent pas parce que tout passe par des kilomètres de tubulures, ils n’ont aucun intérêt à traiter. Peut-être si l’arbre était attaqué comme c’était arrivé par exemple pour le pin, alors il y aurait traitement. Je ne suis pas contre le bio au sens large, je crois seulement qu’il y a une mode», fait remarquer M. Mollé.

«Vingt pour cent de la production de sirop d’érable au Québec est biologique. Nos producteurs sont informés des types de productions possibles, fait comprendre M. Paul Rouillard, directeur adjoint à la Fédération des producteurs acéricoles du Québec. «Il faut que vous sachiez que ce n’est pas 100 % des acheteurs qui sont prêts à payer une prime bio. Si je dis à tous les producteurs de passer au bio et que je n’en vends pas la moitié, ça ne va pas bien», précise-t-il.

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