PARIS – La compagnie Shen Yun Performing Arts est de retour à Paris pour célébrer à travers la danse classique chinoise, les 5.000 ans de culture traditionnelle de la Chine.

Vendredi soir, un public nombreux et enthousiaste se pressait devant le Palais des Congrès afin de découvrir les tableaux dansés, les danses ethniques ou encore les chants des ténors et des sopranos.

Parmi eux, Danny Coste, ancienne danseuse classique, s’est émerveillée face aux costumes «magnifiques» et à la «belle technique» des artistes. Pour elle, le spectacle fut «magnifiquement chorégraphié» et de «très bonne qualité», ce qui pour elle, est synonyme de perfection.

Daniel Jenny est acteur, producteur et réalisateur à Paris. Bien présent dans le milieu cinématographique, il s’est particulièrement intéressé à l’aspect technique du spectacle, qualifiant le fond de scène numérique de «fabuleux»: «La liaison entre ce qui se passe sur scène comme par exemple le poisson qui saute dans l’eau… et les projections interactives… C’est magique! Remarquable!», s’est-il exclamé.

Féru de musique, il attendait à l’entracte, avec aussi beaucoup d’impatience, la prestation de la soliste jouant du erhu, ce violon à deux cordes vieux de 4.000 ans et qui, selon les Chinois, est l’instrument qui imite le mieux les sons de la voix humaine.

Agréablement surpris de la qualité des danses, de la synchronisation exprimée par les danseurs,  et de l’énorme travail de préparation que cela a dû nécessiter, Daniel Jenny a donc décidé de revenir samedi 13 avril afin d’encore mieux profiter de la présence de la compagnie à Paris.

En demeurant dans le 7e Art, Vincent Leroux, jeune comédien, aura beaucoup apprécié son cadeau d’anniversaire offert par son amie: «C’était un très beau cadeau, car nous avons passé un très, très, très  bon moment!». Selon lui, «c’est un spectacle très complet» puisqu’«on a eu du chant, de la danse, de la technique, on a eu un show, de l’acrobatie…»

Il a pu ressentir «une forte spiritualité» tout au long du spectacle, qu’il explique par le fait que «les divinités sont quelque chose d’important du côté asiatique». En clair, il estime s’être senti différent, le spectacle exprimant selon lui, «des valeurs qui sont belles, profondes… On sent que cela est culturellement profond.»

Il précise aussi, avec cette éloquence naturelle, propre aux comédiens: «Il y a de l’abnégation, du partage, être bien avec soi-même et avec les autres. Il nous donne envie de suivre notre chemin, de faire ce qu’on a envie d’être, d’être ce qu’on a envie d’aimer.»

Sensible au message d’«authenticité, bienveillance, tolérance», présenté dans une des scènes, Vincent Leroux conclura sur ces paroles: «Ce spectacle nous donne envie de suivre ce genre de chemin, moins personnel et plus ouvert».

D’après un reportage de NTD.

Shen Yun sera de retour au Palais des Congrès de Paris les 29 et 30 mars 2014.

Pour en savoir plus: ShenYunPerformingArts.org

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