Le baromètre effectué par AXA depuis neuf ans a livré aujourd’hui ses conclusions sur l’attitude des Français au volant pour l’année 2013. Les résultats de ce sondage téléphonique montrent que l’attitude des automobilistes français laisse à désirer: 4 Français sur 10 se conduiraient plutôt mal au volant. De plus, l’étude distingue 5 profils différents parmi ces derniers: 35% des automobilistes se disent conscient des dangers de la route et affirment respecter les règles malgré quelques écarts – ils étaient 44% en 2012.

26% suivent les règles «coûte que coûte», et font très attention.

14% disent avoir un comportement laxiste et relativisent l’importance de toutes les infractions (sans pour autant les commettre).

19% se déclarent «affranchis», sûrs d’eux-mêmes et ne respectant que leur propre code.

7% sont des «fous du volant». Ils ignorent les règles les plus basiques et enchaînent les infractions.

L’étude montre que le nombre des «laxistes», d’«affranchis» et de «fous du volants» est en augmentation par rapport à l’année dernière. Ce qu’il y a d’étonnant, c’est que ces réponses, qui sont recueillies de la bouche des Français concernés, ne reflètent pas vraiment les études menées par la sécurité routière qui constatent l’efficacité des radars sur l’impact des vitesses.

La grande vitesse a effectivement enregistré un recul. Cependant, les infractions ne se limitent pas simplement à un dépassement de vitesse. C’est en ville que le constat est le plus marquant: 45% des Français dépassent régulièrement les 50 km/h autorisés et 76% ne s’arrêtent pas systématiquement au feu orange.

Cela fait 40 ans que des campagnes de prévention circulent et que les pouvoirs publics tentent de sensibiliser les Français à bien se conduire au volant. Pourtant, 91% des Français se déclarent sensibles à ces campagnes. 77% d’entre eux disent comprendre le problème de l’alcool au volant, mais ils ne sont que 26% à déclarer faire attention. Bien que deux conducteurs sur trois possèdent un éthylotest, seuls 9% s’en servent. De plus, 47% des Français voyagent malgré l’apparition des signes de fatigue, alors que 85% comprennent le danger d’un tel comportement.

Les problèmes viendraient donc de la négligence, car bien que les enjeux de la sécurité routière restent présents à l’esprit, l’incivilité demeure une routine, notamment dans les grandes agglomérations.

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