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Le calvaire des prisons chinoises, témoignage néo-zélandais

Écrit par Cassie Ryan, Epoch Times
02.04.2013
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Selon le Néo-Zélandais Danny Cancian, les travaux  forcés, tests chimiques, chocs de taser (pistolets à impulsion électriques) sur la bouche ne constituent qu’une infime partie des horreurs déployées dans les prisons chinoises.

Cancian à globalement passé les quatre dernières années de sa vie dans la prison de Dongguan, qu’il a qualifié «d’enfer sur terre» dans une récente vidéo de You Tube. Il brandit des pancartes expliquant ses conditions d’incarcération. On lit: «Le régime chinois n’a pas de compassion ou de respect pour la vie».

Cet homme âgé de 46 ans a longtemps fait des affaires en Chine. Un jour, dit-il, il a été attaqué par cinq hommes dans un restaurant. Alors qu’il ripostait pour se défendre, l’un des agresseurs est mort d’une hémorragie cérébrale de ses coups. En 2011, il a payé 90.000 dollars nouveau-zélandais pour indemniser la famille du défunt, pour se voir finalement  condamné à cinq ans de prison pour homicide involontaire. Il a été libéré pour bonne conduite.

«Toutes les semaines, il y avait des gens qui se pendaient eux-mêmes» dans la prison, a-t-il déclaré dans une interview accordé à Fairfax New Zealand, «ils ont donc dû sortir toutes les cordes à linge de la cellule».

Selon lui la police de la prison contrôlait les 5.400 détenus par la violence et les menaces. «Un policier chinois peut contrôler jusqu’à 1.000 prisonniers, voilà où cela en est».

Cancian a dit avoir souffert de nombreux coups, du travail forcé, du manque de sommeil et de nourriture, du spray au poivre, d’électrocution de la bouche, et d’isolement.

Les prisonniers devaient travailler six jours par semaine dans une usine voisine. «Chaque matin à 5 heures, on nous emmenait à pied vers l’usine, et nous revenions tous les soirs à 19 heures (…) Nous avions 10 minutes pour boire de l’eau de riz au petit déjeuner. Au déjeuner nous avions du riz et du chou bouilli.» Le dîner était loin d’être agréable, «dégoûtantes, horribles, des choses qui  empestaient», ajoute-t-il, «la prison est connue pour acheter toutes les carcasses de porcs trop vieux, d’animaux morts et autres…»

Il a également assisté à des tests chimiques sur les prisonniers, ayant lui-même été à deux doigts de devenir un rat de laboratoire pour un vaccin. «Ils nous faisaient sortir pour les tests. Je leur ai dit: «Pas question, tu viens me mettre à l’isolement car vous n’essayez pas de drogues sur moi.»

Verion en anglais: New Zealander Describes Ordeals in Chinese Prison (+ Video)

Lien vers la vidéo You Tube: Voilà la Chine en vraie, par Danny Cancian

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