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La stabilité du régime avant les efforts de secours en Chine

À la suite du séisme de Ya'an, le gouvernement veut garder un contrôle ferme sur l'information

Écrit par Ariel Tian, Epoch Times
30.04.2013
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Le Parti communiste chinois interdit aux bénévoles d'entrer sans permission dans les zones affectées par le séisme au Sichuan et il fait appel aux dons d’argent plutôt que des dons de matériel.

Après le tremblement de terre dévastateur qui a frappé le comté de Lushan à Ya'an le 20 avril, des bénévoles de toute la Chine ont constitué des groupes de secours et se sont dirigés vers les zones affectées. Plusieurs organismes de bienfaisance non gouvernementaux et des militants des droits civils ont aussi voulu s'impliquer, mais ils ont buté contre une résistance farouche des autorités.

New Tang Dynasty (NTD) Television s'est entretenue avec Huang Qi, fondateur du China Tianwang Human Rights Center, qui a quitté Chengdu pour se rendre à Lushan à toute vitesse avec trois autres bénévoles. Après le séisme de Wenchuan en 2008, Huang avait fait la lumière sur la piètre qualité de construction des écoles qui avait causé la mort de nombreux enfants.

Quand les quatre hommes sont arrivés à la ville de Ya'an, ils se sont fait bloquer le passage par les autorités et ont été emmenés au poste de police. Les agents ont vérifié leur identité et leur ont dit qu'ils n'étaient «pas bienvenus».

Huang raconte que la police leur a dit de ne pas «causer de problèmes» et que ce serait néfaste pour les habitants s'ils se rendaient dans la zone sinistrée.

L'organisme de Huang a de nouveau révélé des constructions de mauvaise qualité qui se sont effondrées dans le séisme à Ya'an. Selon lui, les autorités communistes ont peur qu'ils puissent documenter d'autres cas s'ils se rendaient sur les lieux. «Les autorités ne veulent pas que nous entrions en contact avec les victimes du séisme. J'estime que c'est principalement parce qu'elles ne veulent pas que nous révélions les problèmes associés au séisme.»

Le jour suivant le tremblement de terre de Ya'an, le ministère des Affaires étrangères a déclaré que la Chine possédait le personnel médical et de secours adéquat, qu'il y avait assez de matériel de secours et que l'aide étrangère n'était pas nécessaire pour l'instant.

Toutefois, deux nouvelles publiées par des médias officiels, le Quotidien du peuple et la China National Radio, ont contredit cette déclaration indiquant qu'il y avait une pénurie de matériel de secours. Les médias ont annoncé que 30 000 tentes et 40 000 couvertures étaient requises et que Ya'an manquait de nourriture et d'eau, avec une réserve d'eau pour trois jours seulement.

Zhu Jianguo, un auteur établi à Shenzhen, a commenté à NTD qu'il croit aussi que le régime tente de camoufler l'étendue des dégâts dans la zone sinistrée. «Si du personnel de secours non rattaché aux autorités arrivait sur les lieux, la vérité serait révélée. Alors le gouvernement rejette l'aide étrangère et même l'aide non officielle le plus tôt possible.»

Beaucoup d'internautes ont critiqué le refus des autorités d'accepter des dons de matériel et de demander seulement de l'argent, d’autant plus que les médias officiels ont rapporté qu'il y avait une grave pénurie de matériel.

Un blogueur a commenté : «Je leur ai dit : “Nous n'allons certainement pas vous donner de l'argent. La corruption de la Croix-Rouge est notoire. Je ne donnerai pas un sou à la Croix-Rouge contrôlée par les autorités.”»

D'autres ont commenté que le Parti communiste a adopté cette approche fermée aux efforts de secours parce qu'il accorde une plus grande importance à la stabilité du régime qu'à protéger la vie des gens.

Version anglaise : Chinese Regime Prioritizes Stability Maintenance Over Quake Rescue Efforts

 

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