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Un rapport du Pentagone pointe le cyberespionnage et le renforcement militaire chinois

Écrit par Carol Wickenkamp, Epoch Times
15.05.2013
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  • Le 6 mai à Pékin, défilé des troupes à l’extérieur de la Grande Salle du Peuple, lors d’une cérémonie d’accueil pour la visite du président palestinien. Le ministère américain de la Défense a publié un rapport qui pour la première fois identifie officiellement la RPC comme étant la source d’un cyberespionnage. (Photo by Feng Li/Getty Images)

Dans un rapport annuel, presque deux fois plus long que celui de l’année précédente, dédié à l’expansion de la puissance militaire de la République populaire de Chine (RPC), l’Administration Obama a pour la première fois publiquement identifié le régime chinois comme étant à l’origine d’une vaste série de campagnes de cyberespionnage.

Le rapport publié par le ministère de la Défense attire également l’attention sur la mise en œuvre par la Chine d’une technologie de pointe qui suit le rythme des armes américaines, avec une section spéciale dédiée à la télédétection par satellites.

Bien que les experts aient, depuis des années, signalé le cyberespionnage en provenance de la Chine, ce rapport  représente la première reconnaissance publique de ces cyber-incursions, de la part du gouvernement américain. Ici encore, c’est le Pentagone, plutôt que la Maison-Blanche, qui a porté l’accusation.

Mentionnant un rapport de 2012 du laboratoire d’idées dédié à la sécurité, Project 2049 Institute, le journaliste de la sécurité nationale, Bill Gertz, a averti que «la Troisième section de la Division générale des armements de l’APL est probablement une sommité en matière de cybersurveillance», qui a «initié une campagne coordonnée de cyberespionnage ciblant le gouvernement américain, ses industries, et son réseau de laboratoires d’idées informatiques» pendant des années.

L’inattention apparente du ministère de la Défense face à cette analyse et sa réponse dans le cyberespace, jusqu’ici ambiguë, aux provocations chinoises est une préoccupation pour de nombreux experts en sécurité.

«Le Bureau du Secrétaire à la Défense deviendrait-il exemplaire, quoique historiquement, du point de vue chinois il ne le soit pas tout à fait», questionne William Hagestad II, auteur de l’ouvrage intitulé Le cyber-conflit chinois du 21e siècle et consultant en sécurité informatique chinoise, dans un courriel. «Au 21e siècle, la République Populaire de Chine prendra toutes les mesures de prévention commerciale avec l’étranger et aussi, de domination militaire du secteur de l’information chinois.»

Le rapport a précisé que, le Pentagone aurait affirmé que les  activités d’information de l’Armée populaire de libération auront amélioré sa flexibilité et sa réactivité, ce qui profitera aux opérations sur le terrain, ainsi qu’aux processus de prise de décision. Les attaques électroniques peuvent s’avérer également être un outil efficace pour l’armée chinoise en cas d’un scénario de guerre ou de crise, pour perturber, sur le territoire des Etats-Unis, la communication, la navigation et les radars.

Le rapport consacre toute une partie au grand déploiement de l’imagerie de la RPC et des satellites de télédétection destinés à diverses missions. Ces satellites peuvent fournir un soutien militaire direct ainsi que des renseignements sur les déploiements militaires étrangers, les infrastructures essentielles et les cibles significatives politiquement. Les satellites sont aussi des bases pour la réalisation d’expériences scientifiques, des études sur les ressources terrestres et la cartographie, ainsi que sur les catastrophes et la surveillance météorologique.

La République populaire de Chine va continuer à augmenter ses forces en satellites avec une centaine de lancements planifiés jusqu’en 2015. Ces lancements comprennent l’imagerie, la télédétection, la navigation, la communication et des satellites scientifiques, ainsi que des engins spatiaux habités.

Dans un courriel à Epoch Times, Richard D. Fisher, diplômé de l’International Assessment and Strategy Center, a soulevé diverses problématiques au sujet de la réponse du Pentagone face aux ultimes capacités de la Chine en matière d’armes classiques.

«L’Administration a subi au moins une décennie de mise en garde concernant le déploiement imminent du missile balistique antinavire DF-21 D», explique-t-il, «alors, pourquoi n’y a-t-il pas eu de programme d’urgence pour développer des défenses prometteuses comme des pistolets ferroviaires, des lasers et autres armes à impulsion?»

Fisher poursuit: «Ce rapport indique que la Chine peut produire probablement jusqu’à vingt sous-marins anaérobies classe Yuan, ce qui marque une augmentation par rapport aux estimations précédentes du gouvernement américain qui prévoyaient 15 sous-marins classe Yuan. Est-il temps pour Washington de prendre beaucoup plus au sérieux son engagement de 2001 de vendre 8 nouveaux sous-marins classiques à Taïwan?»

Version en anglais: Pentagon Report Points to Chinese Cyberspying, Military Buildup

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