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L’alphabétisation améliorerait la qualité de vie des pays en développement

Écrit par Simon Veazey, Epoch Times
28.06.2013
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  • Afsana Khokhar, professeure de langue ourdoue, enseigne à ses élèves de l’école ourdoue Mahudha en Inde. (Sam Panthakya/AFP/Getty Images)

L’éducation, et non la richesse, pourrait être le facteur clé dans l’amélioration de la qualité de vie des pays en développement, selon une nouvelle étude du Département de Recherche en Sociologique de l’université de Cambridge. Les politiques des pays en voie de développement ont longtemps été fondées sur la conviction que le revenu moyen est le facteur principal d’amélioration de la santé publique et du bien-être social. Mais de nouvelles recherches en Inde suggèrent que l’alphabétisation a l’impact le plus important pour la santé publique.

«Les politiques économiques étroitement ciblées sur la croissance sont insuffisantes quand il s’agit de santé publique dans les pays les moins développés», a déclaré Lawrence King, professeur de sociologie et d’économie politique à l’université de Cambridge, dans un communiqué.

«Le revenu moyen supérieur est un leurre statistique: il contribue à une meilleure santé publique surtout dans la mesure où il reflète un taux d’alphabétisation élevé associé à un faible taux de pauvreté», explique M. King, co-auteur de l’étude.

Les chercheurs admettent que la phrase «plus riche égale plus sain» est valable pour la grande partie du pays, mais ils ont trouvé que l’analphabétisme est un indice de déficience en santé publique plus fort que le revenu moyen par habitant.

Un quartier pauvre peut toujours profiter d’une relative bonne santé publique s’il présente un taux d’alphabétisation élevé, disent-ils. Une alphabétisation plus importante signifie par exemple que les gens peuvent comprendre l’étiquetage des médicaments, l’accès aux soins, et peuvent collaborer avec les programmes de santé publique.

«Comme nos modèles tiennent compte des différences entre le revenu individuel et le revenu moyen du district, cela permet de mettre en évidence les effets psychologiques et sociaux  provoqués par les inégalités», a déclaré Keertichandra Rajan, autre co-auteur de l’étude.

«Même si l’inégalité ne conduit pas à une plus grande mortalité des enfants en Inde, elle peut générer un stress individuel et dissoudre suffisamment les liens sociaux pour entamer le bien-être de vivre en société.»

Selon une étude dans un quartier indien typique, une augmentation de 4% du taux d’alphabétisation permettrait d’atteindre le même effet sur la santé publique qu’une réduction de 25% de la pauvreté.

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