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Les recherches sur le cerveau, une piste pédagogique en Grande-Bretagne

Écrit par Racheli Hibben, Epoch Times
30.07.2013
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  • Les scientifiques et les éducateurs britanniques se rassemblent pour mieux comprendre les modes d’enregistrement de notre cerveau. (Getty Image)

LONDRES – Actuellement, il est communément admis que notre cerveau connaît des changements et poursuit son développement tout au long de notre vie selon un phénomène nommé «plasticité cérébrale».

De nombreux produits commerciaux prétendant nous faire atteindre des prouesses sophistiquées en termes de modes d’apprentissage avec leurs méthodes brain-based (littéralement : basées sur le cerveau) ont envahi les marchés. Ces produits n’apportent cependant pas une réponse à la hauteur de ce qu’ils promettent. Par la suite, certains chercheurs ont admis qu’ils n’avaient pas de véritables fondements scientifiques, laissant nombre de sceptiques, sur le rôle de la neuroscience pour nous éclairer sur le sujet.

Cependant, grâce à la croissance continuelle du développement de nos connaissances sur le fonctionnement de notre cerveau, les professeurs et chercheurs en neurosciences s'y intéressent toujours de près, soutenus par des capitaux de plus en plus nombreux.

Hannah Smith, étudiante en doctorat au Collège Goldsmiths de l’Université de Londres, met au point, à travers les découvertes en neurosciences, des outils pédagogiques destinés aux enfants souffrant de troubles du comportement. Ces troubles comprennent une gamme de comportements antisociaux dont souffrent enfants et adolescents, incluant une inaptitude à suivre des règles.

H. Smith utilise une électroencéphalographie (EEG) pour enregistrer les activités cérébrales des élèves. Elle identifie les parties du cerveau concernées par ces troubles. Ensuite, elle évalue la façon dont les différentes parties du cerveau sont affectées selon certaines catégories d’activités en classe.

Son travail est financé par le Conseil de recherche économique et sociale, un organisme public soutenu par le Service britannique au Commerce, à l’Innovation et aux Compétences. H. Smith comptait parmi les 50 chercheurs ayant participé en juin dernier à la conférence Learnus au Centre Pédagogique de Neurosciences à Londres. Learnus est une organisation internationale visant à combler le fossé entre les neurosciences et le développement pédagogique.

Le professeur Derek Bell, de Learnus, a déclaré : «L'idée est de réunir les enseignants et les scientifiques afin d’effectuer des recherches là où des liens, inconnus jusqu’alors mais probablement existants, sont exploitables... C'est une piste que nous devons explorer.»

Il admet cependant que, quand il s'agit de comprendre pourquoi une méthode d'enseignement fonctionne mieux qu’une autre et comment le cerveau y contribue, «nous sommes bien loin de le comprendre».

Les recherches de Smith aident à comprendre comment les méthodes pédagogiques affectent la mémoire, la planification et les centres de l'organisation dans le cerveau. Le professeur Uta Frith, présidente du projet Brain Waves (ondes cérébrales) de la Royal Society, a déclaré que la neuroscience peut aussi aider les élèves à acquérir une meilleure maîtrise de leurs émotions.

Des sessions Learnus se tiendront dans tout le Royaume-Uni, élaborant des voies de communication et de collaboration avec les écoles.

Début juillet, les organisations caritatives Wellcome Trust et la Fondation de Dotations pour l’Éducation ont organisé une manifestation à Londres pour rassembler et discuter des progrès réalisés par les enseignants et les chercheurs en neurosciences. Leurs conclusions seront officiellement publiées dans les prochains mois.

Frith se sent encouragée par cette opportunité de réunir des experts et par la disponibilité croissante des financements pour la recherche dans ce domaine. Elle a déclaré avec enthousiasme : «Tout arrive!»

Version originale : Science of the Brain in UK Education

 

 

 

   

 

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