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Des pommes de l’île… de Montréal!

Écrit par Mathieu Côté-Desjardins, Epoch Times
21.08.2013
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  • Les pommes Sunrise biologiques de M. Maniadakis (Gracieuseté de Manuel Maniadakis)

Des Montréalais auront la chance de se partager cet été au moins une tonne de pommes venant directement de l’île de Montréal qui renfermait jadis une multitude de vergers. «Il y a des quartiers comme le Plateau Mont-Royal ou encore Côte-des-Neiges/Notre-Dame-de-Grâce qui étaient des anciens vergers avant qu’on ne commence à coloniser cette partie de l’île. Il y a une rue qui s’appelle justement Old Orchard dans NDG, ce qui est assez symbolique», relate Thibaud Liné, de l’organisme Fruits défendus.

Fruits défendus vient sabrer dans le gaspillage alimentaire de la métropole en évitant la perte de milliers de fruits non récoltés des nombreux arbres fruitiers présents à Montréal. Il propose de créer des rencontres et de mettre en contact des propriétaires d’arbres fruitiers et des cueilleurs bénévoles.

«Il ne reste à peu près plus de pommiers, mais il y a quelques exceptions ici et là. Ce sont des vieux arbres qui ont survécu à l’urbanisation», soulève Thibaud. «Les pommes poussent vraiment bien à Montréal, tout comme les poires, les prunes et les cerises. Il y en a en grande quantité. Le problème avec les pommes de l’île de Montréal, c’est qu’elles ne sont pas esthétiques comme dans les supermarchés, pour des raisons qu’on ignore encore pour le moment. On doit faire le tri. Cette année, les pommes semblent plus belles que l’an dernier. Ça varie d’une année à l’autre», ajoute-t-il.

«Il y a plusieurs variétés qu’on trouve sur l’île, dont des Melba. C’est la troisième année que le projet est en exercice. La première année, c’était un projet pilote. Ce n’est pas représentatif. L’an dernier, nous avons fait une quarantaine d’arbres, plus de la moitié de nos récoltes étaient des pommes, autour de 500 livres. Cette année, on a déjà fait deux ou trois récoltes de pommes, on a déjà ramassé au moins 500 livres. Je crois qu’on va faire environ une tonne, sinon plus cette année», croit le responsable du projet Fruits défendus.

«On crée des partenariats avec les propriétaires des pommiers ou ils nous contactent. Une fois qu’on a l’arbre, on assigne à quelqu’un qui va en être responsable, donc aller vérifier que les fruits sont mûrs. Quand ils le sont, on organise une cueillette dans les deux ou trois jours qui suivent. Dans certains cas, il y a des propriétaires qui nous avisent quand les fruits sont mûrs, mais ce n’est pas systématique», explique Thibaud.

Pour des pommes biologiques (sans pesticides) à proximité de Montréal (à moins d’une heure de route)

-    Verger Terrasolen (Mirabel) – 54 km/40 minutes;

-    Verger Gaston (Mont-Saint-Hilaire, Montérégie) – 42 km /34 minutes;

-    Verger Biologique Maniadakis (Franklin Centre, Montérégie) – 69 km /58 minutes;

-    Verger aux Quatre Vents (Henryville, Montérégie) – 65 km /46 minutes.

Distances calculées sur le site Transport Québec – Québec 511

Pour des pommes d’agriculture traditionnelle  :

Dix-sept vergers vous proposent de l’autocueillette au sud-ouest de Montréal.

Visitez www.lapommeduquebec.ca/pages/pqq/verger.aspx?reg=2

 

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