La sécurité et la surveillance ont été renforcées pour le jugement de Bo Xilai

Écrit par Wan Fang, Epoch Times
27.08.2013
  • Une vue générale de la Cour populaire intermédiaire de Jinan lors la quatrième journée du procès de l’ancien homme politique chinois Bo Xilai le 24 août 2013 à Jinan, en Chine. (Feng Li/Getty Images)

Le procès de l’ancien membre du Politburo Bo Xilai est un sujet au cœur de débats houleux et de spéculations. Pendant cette période, la police et les forces de sécurité ont intensifié leurs efforts pour arrêter les militants et les pétitionnaires et restreindre leurs actions.

À Jinan, capitale de la province du Shandong et ville dans laquelle Bo Xilai a été poursuivi, et à Chongqing, où Bo Xilai fut le secrétaire du Parti, les autorités ont lancé une opération de «maintien de la stabilité» couvrant la période du procès et les audiences.

Li Hongwei, un pétitionnaire de Jinan, a demandé à être autorisé de s’asseoir à l’intérieur du palais de justice le jour de l’ouverture du procès de Bo. Lorsqu’ Epoch Times l’a contacté par téléphone, il a affirmé qu’il n’était pas libre de discuter de quoi que ce soit, faisant l’objet d’une étroite surveillance.

Au cours des 15 derniers mois, le professeur Sun Wenguang de l’Université du Shandong, à Jinan, a été surveillé par les autorités. Au début du procès de Bo Xilai, le professeur Sun a subi une surveillance encore plus étroite. Auparavant, des équipes de 5 à 6 gardes lui étaient assignées, par la suite c’est plus de 10 personnes qui le guettaient 24 heures sur 24. Il s’est vu interdit de quitter son domicile, même pour acheter de la nourriture ou vider les ordures. Il y a un mois et demi, sa connexion Internet a été coupée et Epoch Times ne peut actuellement plus le joindre sur son téléphone portable.

L’autocensure est monnaie courante parmi les habitants de Chongqing. Un avocat de Chongqing a raccroché le téléphone lorsqu’ Epoch Times a demandé son opinion sur l’affaire Bo Xilai. Un autre a précisé: «Je suis un avocat. En tant qu’avocat et citoyen, parce que l’affaire Bo est tellement sensible, je ne veux pas aborder cette question». Un homme d’affaires a déclaré: «Nous ne pouvons faire aucune déclaration à propos du cas de Bo sur ce numéro de téléphone».

Un grand nombre de pétitionnaires à Chongqing étaient injoignables par téléphone.

Version en anglais: Security and Surveillance Tighten Up as Bo Xilai Stands Trial

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