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La région de la baie de San Francisco exhorte à mettre fin aux prélèvements d’organes

Écrit par Sally Appert, Epoch Times
25.09.2013
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  • Des acteurs simulent les formes de torture utilisées contre les pratiquants de Falun Gong en Chine, tandis que des manifestants tiennent des panneaux lors d’une conférence de presse, organisée le 5 septembre au City Hall de San Francisco, en soutien de la Résolution 281 du Congrès. (Epoch Times)

Des témoins qui ont échappé de justesse aux prélèvements d’organes forcés en Chine ont témoigné lors d’une conférence de presse à San Francisco pour soutenir la Résolution 281.

La Résolution vise à faire cesser l’exécution de prisonniers de conscience et le prélèvement de leurs organes pour des transplantations pratiquées par le régime chinois. La conférence de presse qui s’est tenue le 5 septembre au City Hall de San Francisco, exhortait les députés du Congrès représentant la région de la baie de San Francisco à co-parrainer la résolution.

La Résolution 281 est aussi destinée à prévenir les citoyens américains se rendant en Chine pour une greffe que leurs organes pourraient provenir de prisonniers de conscience.

Bien que le régime communiste chinois nie l’utilisation des organes de ces prisonniers, les enquêteurs du monde entier ont conclu que des dizaines de milliers de pratiquants de Falun Gong, de Tibétains, de Chrétiens et d’autres minorités religieuses et ethniques ont été tués pour leur organes.

Les militants des droits de l’homme, des personnes qui ont échappé de justesse aux prélèvements d’organes et des représentants de l’ONG Doctors Against Forced Organ Harvesting (DAFOH) (les Médecins contre le prélèvement forcé d’organes), ont tous fait des déclarations lors de la conférence.

Da Fang, une pratiquante de Falun Gong qui a été emprisonnée en Chine, a annoncé qu’elle avait été brutalement torturée avec des matraques électriques et ensuite soumise à un test sanguin.

«Les policiers ont dit qu’ils me feraient passer un examen médical. Je leur ai répondu que ma santé était bonne, qu’il n’était pas nécessaire de pratiquer un examen, mais ils m’ont prélevé de force trois seringues de sang. Puis j’ai passé une radiographie, un test d’urine ainsi que d’autres tests.»

Après sa libération de la prison, elle a eu connaissance de la situation relative aux prélèvements d’organes et a compris la raison de leur comportement déroutant: «C’était pour recueillir des données sur mon sang et mes tissus afin de pouvoir me tuer et prendre mes organes, s’ils trouvaient un riche receveur compatible.»

  • (攝影: / 大紀元)

Litong Shi, une autre pratiquante, a affirmé que les pratiquants détenus qui avaient refusé de donner leurs noms et leurs adresses étaient envoyés pour «des examens médicaux». Plus tard, elle a compris qu’ils devaient avoir été victimes de prélèvements d’organes.

Baoyun Li a témoigné avoir été illégalement détenue en 2004 dans une prison où elle avait été suspendue par les bras et avait reçu des chocs de matraques électriques destinés à la forcer à renoncer à sa croyance dans le Falun Gong. Elle a aussi subi des tests sanguins. Finalement elle a réussi à s’échapper de Chine et est arrivée aux États-Unis.

«Je suis reconnaissante au gouvernement et aux Américains pour leur aide», a-t-elle déclaré. «Je fais appel à tous les élus et à tout le monde: s’il vous plaît, ayez le courage de soutenir la bonté et la justice!»

Vivian Lan, qui a aussi échappé au prélèvement d’organes, a déclaré: «La société internationale a exposé les prélèvements illégaux d’organes en 2006. Cependant les crimes diaboliques se poursuivent. Comment pouvez-vous garder le silence?»

La déclaration de DAFOH a commenté la récente promesse du régime chinois «d’éliminer» progressivement les prélèvements d’organes sur les prisonniers: «Nous pensons que la communauté internationale ne devrait pas accepter la promesse d’’élimination’ progressive, surtout que la Chine n’a pas tenu beaucoup de ses promesses par le passé.»

«Un médecin en Occident ne serait pas autorisé à éliminer progressivement une pratique qui a été jugée comme un crime; il perdrait tout de suite sa licence», a précisé le communiqué.

D’autres pays à travers le monde, y compris les États-Unis, ont pris des mesures contre le prélèvement d’organes, explique la déclaration de DAFOH. Par exemple l’Espagne et Israël ont adopté des lois qui empêchent leurs citoyens de se rendre en Chine pour des greffes d’organes.

«La Résolution 281 ne concerne pas seulement la Chine», a affirmé le communiqué de presse de la conférence. «Elle aidera les médecins de notre pays, les hôpitaux de formation, les universités et les compagnies pharmaceutiques à ne pas devenir complices de ce crime le plus odieux contre l’humanité.»

La Résolution 281 a été introduite le 28 juin. Le 1 août, elle a été coparrainée par 88 représentants du Congrès réunis à la session du 9 septembre.

Version en anglais: Bay Area Calls for End to Organ Harvesting

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