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L’excellence au service du cacao

Écrit par Edwige Ansah, Epoch Times
08.09.2013
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  • La République Dominicaine, reine de l’écotourisme de la région des Caraïbes, où s’épanouit une flore tropicale riche, dans un climat chaud et humide. (Drôles de dames)

La République Dominicaine est, pour beaucoup, synonyme de vacances idylliques, réduisant ainsi bien souvent le pays à la seule région de Punta Cana, connue pour ses plages paradisiaques et ses complexes hôteliers haut de gamme. D’autres ne reconnaissent que Saint Domingue, la capitale, classée patrimoine mondial de l’humanité en 1985.

Un pays qui occupe les deux tiers de l’île d’Hispaniola

Ce pays, qui s’étend sur une superficie de 48.730 km2, regorge d’une grande diversité de paysages: parcs naturels, mangroves, lacs, cascades… La République Dominicaine présente un visage tant montagneux, avec ses cordillères dont le pic Duarte (3.175 mètres d’altitude) constitue le sommet le plus élevé de la Caraïbe, qu’aquatique, avec le point le plus bas de la Caraïbe, le lac salé d’Enriquillo, d’une profondeur de 40 mètres au-dessous de la mer. Près de 600 kilomètres de plages font également le délice des touristes. Ces trésors géographiques font de la République Dominicaine la reine de l’écotourisme de la région des Caraïbes où s’épanouit une flore tropicale riche, dans un climat chaud et humide.

La République Dominicaine a su cultiver ses richesses

Cette partie orientale d’Hispaniola, l’île découverte par Christophe Colombe en 1492, et dont l’espagnol reste la langue officielle, est voisine d’Haïti.

La richesse des sols de la République Dominicaine, souvent surnommée Santo-Domingo, du nom de sa capitale, première ville construite dans la Caraïbe au milieu de XVe siècle, fait que son agriculture représente près de 12% de la richesse produite.

Mais les services tiennent le haut du pavé avec plus de 55% du PIB, contre 33% concédé à l’industrie.

Ce pays, de plus de 9 millions d’habitants dont la moitié est urbaine, a su, en partant de son passé colonial producteur de sucre, se raccrocher au monde économique et développer les services, dont le tourisme, tout en gardant son allure authentique. Pour autant, les retombées sociales ne sont pas toujours au rendez-vous.

  • Cette végétation luxuriante, nichée sur les plateaux humides de la République Dominicaine, offre ce que les Mayas appelaient u00able fruit d’or». (Drôles de dames)

Le développement durable au cœur d’une alliance

La végétation luxuriante des plateaux humides de la République Dominicaine offre ce que les Mayas appelaient le «fruit d’or». Ces fruits servaient de monnaie d’échange, d’offrandes aux Dieux mais aussi de boisson revitalisante et nutritive que l’on consommait. Ces «fruits d’or» ou fèves de cacao, provenant des cabosses du cacaoyer, poussaient à l’état naturel sur les hauts plateaux.

Aujourd’hui encore, la République Dominicaine produit ses «fruits d’or» sur les mêmes plateaux à l’état naturel: le climat tropical permet aux planteurs de faire pousser les cacaoyers sans avoir recours aux produits chimiques et l’ombrage des arbres de la forêt tropicale offre à ces arbustes toute la protection indispensable à leur développement.

«Fruit d’or» des peuples précolombiens, c’est toute une richesse qui a su être préservée par un tissu agricole qui privilégie le respect de la nature pour la production du cacao.

L’aventure Valrhona

La société a été créée en 1922 par Albéric Guironnet, pâtissier. C’est en 1947 qu’elle prend le nom de Valrhona.

Aujourd’hui, l’École du Grand Chocolat, créée en 1989 par Frédéric Bau, est installée dans trois villes: à Tain-l’Hermitage (au coeur de la Drôme), à Versailles et à Tokyo, au Japon. Elle accueille de nombreux stagiaires venant du monde entier et transmet l’héritage de Valrhona fondé sur l’excellence et l’expertise sensorielle, «une science nouvelle au service du plaisir et de l’excellence». Cette École du Grand Chocolat, au-delà de la transmission, s’est donnée pour mission de «répertorier et conserver tous les savoirs des métiers du chocolat».

  • La philosophie de l’excellence appliquée au développement durable. L’éthique et la responsabilisation de tous sont les clés d’une véritable alliance. (Drôles de dames)

Par ailleurs, des professionnels parcourent le monde entier à la recherche de la denrée rare, la fève ou fameux «fruit d’or», qui produira un «cru» d’exception, pour le plaisir des palais les plus gourmands. C’est ainsi que la rencontre avec la famille Rizek de République Dominicaine a pu avoir lieu. Il en a résulté la concrétisation de ce projet de plantation Loma Sotavento et la création de deux grands crus: le Grand cru Lait Bahibé et le chocolat du Domaine Loma Sotavento.

Au-delà de cette recherche, c’est toute la philosophie de l’excellence appliquée au développement durable qui veut que l’éthique et la responsabilisation de tous soient les clés d’une véritable alliance, fondement de cette réalisation.

Lors de l’interview accordée à Epoch Times, Jean-Luc Grisot, directeur général de Valrhona, nous fait partager ce qui lui semble incontournable: «Je souhaiterais juste vous rappeler que l’engagement sociétal chez Valrhona n’est pas qu’un mot. Les valeurs éthiques sont au cœur de nos relations avec les planteurs et de notre stratégie. Cette expertise cacao, cette maîtrise de la filière, du sourcing, font partie du patrimoine de l’entreprise».

Pour en savoir plus:

www.valrhona.com

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