Toutes les grandes traditions chinoises, qu’il s’agisse des arts martiaux, de la danse classique ou folklorique, de l’opéra chinois, des acrobaties, etc., ont toutes un point commun. Elles sont un trésor pour le peuple chinois, transmis de génération en génération.

Shen Yun fait renaître ces grandes traditions dans un spectacle «coloré, fluide, léger, […] harmonieux aussi», reconnaît Arie Bettan, président d'une entreprise spécialisée dans le transport international. M. Bettan, qui a déjà été plusieurs fois en Chine pour son travail, a beaucoup apprécié «l'effet avec l'écran», les costumes, les «couleurs vives, harmonieuses» et le fait que «c'est parfaitement synchronisé».

«Vous savez lorsqu'ils courent, on a l'impression qu'ils s'envolent...», remarque le PDG. Quand aux danseuses, «elles ont l'air de voler». Sa femme, Ossi Siag, qui travaille dans l’immobilier, qualifie la représentation de «colorée, parfaite et totalement démente!».

Le couple, rencontré à l’entracte de la dernière représentation, le 9 janvier, de la compagnie de danse traditionnelle chinoise à la Place des Arts de Montréal, regrette de ne pas avoir emmené leur trois enfants de 8, 11 et 13 ans. «On s’est dit qu'ils auraient bien aimé toutes ces couleurs.»

Mme Siag a particulièrement été attirée par le numéro mettant en scène l’ethnie mongole, Baguettes mongoles, pour son rythme transcendant. «Ça a vraiment attiré mon attention, bien plus que les autres danses», souligne la mère de famille.

L’hospitalité légendaire des peuples nomades mongols se reflète dans les accessoires qu’ils choisissent pour leurs danses typiques. Qu’il s’agisse de bols, de verres à vin ou encore de poignées de baguettes chinoises, tout objet est bon pour célébrer la nourriture et la boisson, et inciter les invités à manger ou boire encore un peu à travers des danses des plus énergiques.

«Moi j'ai tout aimé, mais j'ai beaucoup aimé la soprano», partage à son tour M. Bettan, surprenant sa femme. «Surtout parce qu'elle est toute fine, elle est jeune, elle a une voix, elle a du coffre!»

Le spectacle met en scène, entre les différentes danses, trois chanteurs solistes : le baryton Qu Yue, la soprano Guang Ling et le puissant ténor Tian Ge. Tout comme l’orchestre qui marie les instruments chinois et occidentaux, les chanteurs font le pont entre deux grandes traditions : ils chantent en mandarin en utilisant la technique de bel canto.

La prochaine étape de la tournée canadienne de Shen Yun est Hamilton (11 et 12 janvier), puis la compagnie visitera Kitchener-Waterloo (14 et 15 janvier), Mississauga (du 16 au 19 janvier), Toronto (du 23 au 26 janvier) et Vancouver (du 23 au 25 janvier).

Pour en savoir davantage, visitez : ShenYunPerformingArts.org   

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