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Une charte de transparence politique

Écrit par Sarita Modmesaïb, Epoch Times
14.01.2014
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  • Mairie de Lhoumois dans les Deux-Sèvres. La ville détient le record de la participation des électeurs à une élection municipale. (Guillaume Souvant/AFP)

En ce début d’année 2014, l’actualité politique sera marquée par les élections municipales des 23 et 30 mars prochains. Les candidats aux postes des quelque 36.683 communes de France devront montrer à leurs électeurs qu’ils sont capables de gérer la commune, et depuis peu de temps, qu’ils respectent des principes d’éthique.

Plusieurs scandales politiques font en effet les colonnes de Une : abus de biens sociaux, pots de vins, corruption passive, détournement de fonds publics, etc. Une étude du CEVIPOF (Centre de Recherches politiques de Sciences Po) parue il y a juste un an, révélait que 32% de la population étaient gagnés par «la méfiance» alors qu’en 2009 le pourcentage n’atteignait que 29%. Même si le conseil municipal demeure l’institution bénéficiant du meilleur taux de confiance de la part des Français, face au Conseil Général ou au Conseil Régional, il aura tout de même subi une baisse en 3 ans, passant de 66% de niveau de confiance en 2009 à 56% fin 2012.

Qu’à cela ne tienne, face à cet imbroglio qui entache la fonction de maire et, plus généralement, les personnalités politiques, il fallait instaurer une procédure permettant de se démarquer et affirmer une volonté de conserver une intégrité de pouvoir.

C’est dans cette optique que l’équipe d’Anticor a rédigé une charte éthique que tout maire ou candidat à une mairie pourra signer en gage de sa probité actuelle et future. L’association de lutte contre la corruption a vu le jour en 2002 «pour porter et transmettre la conviction que l’on ne doit pas renoncer à réhabiliter l’honnêteté en politique, même si une poignée d’élus confondent leurs intérêts privés et l’intérêt général», peut-on lire sur son site web.

Cette charte éthique comporte neuf engagements dont on pourrait retenir ceci: le non cumul d’un mandat électoral et d’une fonction exécutive par le candidat tête de liste; la mise en place de procédures de transparence; la reconnaissance de l’opposition dans les commissions et administrations; la prévention du trafic d’influence; le choix des organismes financiers en fonction de la transparence affichée par ceux-ci. Un vaste programme qu’on espère voir appliquer bientôt.

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