Il est courant, parmi les spectateurs d’une représentation de danse classique chinoise de Shen Yun, d’en rencontrer certains qui assistaient au spectacle pour faire plaisir à quelqu’un, mais qui n’auraient jamais cru qu’ils allaient devenir fan de Shen Yun. C’est pourtant ce qui arrive fréquemment aux amis et aux membres de la famille de Jeannette Goldwater Moscovitch, écrivaine, qui a vu  tous les spectacles de la compagnie depuis ses débuts il y a huit ans.

«Chaque fois que je viens, j’emmène de nouvelles personnes pour m’accompagner. Ce n’est pas tout: comme ils ne veulent pas venir, je paie pour eux. Cependant, la fois suivante, ils doivent payer leur billet, parce qu’ils ont tellement aimé ça!» En tout, elle a dû amener une quarantaine de personnes voir le spectacle au fil des ans.

Cette fois-ci, elle a amené son père et son neveu. «Ma tante m’a fait un beau cadeau. Elle m’a acheté un billet et elle m’a dit: “Viens!”, et je suis venu. J’ai une très bonne tante!», raconte le neveu de l’auteure. Elle a aussi amené son amie Judy: «Ça ne nous tentait pas tellement, mais maintenant, je veux revenir l’année prochaine. Nous avons adoré!»

D’origine polonaise, Jeannette Moscovitch est l’auteure du roman «docu-fiction» The Expatriate. Mme Goldwater Moscovitch a interrompu ses études doctorales pour fonder Programmes de culture canadienne, un organisme sans but lucratif ayant comme mission de promouvoir la littérature, l’art et l’architecture canadienne. Cette initiative a été tellement populaire que le comité du prix Nobel lui a permis de pouvoir sélectionner des candidats pour le prix Nobel de littérature. En 1992, elle a reçu un hommage par le gouverneur général Ramon John Hnatyshyn.

«J’ai vraiment l’impression qu’ils travaillent avec leur cœur, et pas qu’ils viennent ici parce qu’ils veulent de l’argent et tout ça. Ils travaillent tous d’une manière extraordinaire.» Les chorégraphes de Shen Yun enseignent aux danseurs que la manière dont ils agissent dans leur vie de tous les jours se reflète sur scène. Par conséquent, ils doivent avoir en tout temps un cœur pur et bon. Multiplié par le nombre de danseurs, l’effet que peut avoir une telle attitude envers la vie se ressent parmi le public.

Mme Moscovitch est toujours étonnée des nouveaux sons qui lui procurent l’orchestre de Shen Yun, avec ses instruments «étrangers» pour celle qui a grandi au son de la musique italienne et française. Elle a grandement apprécié également les solistes, qu’ils soient chanteurs ou virtuose d’erhu, le violon chinois.

«J’écoutais très attentivement, et plus j’en entends, plus j’aime ça. […] La voix [du ténor] a vraiment une grande portée!», lance-t-elle.

Les paroles des chansons de la soprano, du baryton et du ténor ont particulièrement plu à la promotrice des arts. «C’est comme des chansons au contenu moral, ce qui est très bon. Nous avons besoin de cela.»

Toutes les paroles des chansons ont été écrites pour les airs les accompagnant. Elles évoquent des réflexions philosophiques sur l’être humain et contiennent plusieurs niveaux de compréhension. Plusieurs spectateurs ont décrit les performances vocales de Shen Yun comme un «rappel de la musique sacrée».

Trois autres représentations de Shen Yun seront données à la Place des Arts de Montréal, les 7, 8 et 9 janvier à 20 h. Ensuite, Shen Yun visitera Hamilton (11 et 12 janvier), Kitchener-Waterloo (14 et 15 janvier), Mississauga (du 16 au 19 janvier), Toronto (du 23 au 26 janvier) et Vancouver (du 23 au 25 janvier) pour compléter sa tournée canadienne.

Pour en savoir davantage, visitez: ShenYunPerformingArts.org

Epoch Times est fier d’être partenaire média de Shen Yun Performing Arts.