La précision dans le détail

Écrit par Sophie Brunswig, Epoch Times
09.01.2014
  • Myriam Tétreault, danseuse, le mercredi 8 janvier, lors de la représentation de Shen Yun Performing Arts, à la Place des Arts de Montréal. (Gracieuseté de NTD)

Dès que le gong retentit, le rideau s’ouvre sur une scène paradisiaque où des fées dansent avec des écharpes de soie au milieu des nuages, sous l’œil des bouddhas sereins. Le seigneur Bouddha apparaît ensuite pour envoyer ces êtres divins se réincarner sur Terre. La scène suivante se déroule dans la cour d’un palais d’une ancienne dynastie chinoise, où les gardes impériaux effectuent une chorégraphie tout en jouant des percussions sur de grands tambours montés sur des supports à la hauteur de leur tête.

Parmi les spectateurs venus ce mercredi 8 janvier assister à la représentation de Shen Yun Performing Arts, à la Place des Arts de Montréal, était présente Myriam Tétreault, danseuse, qui n’a pas tari d’éloges sur ce qu’elle venait de voir.

«J’aime ça le côté théâtral de la danse, raconter une histoire avec ça… J’ai beaucoup aimé les visages, l’expression que les danseurs donnaient, c’était vraiment drôle. J’ai trouvé ça cocasse!», s’amuse-t-elle à nous raconter.

Les conteurs en Chine ancestral ont inspiré les écrivains à mettre ces mythes par écrit. L’étape suivante a été d’adapter ces mêmes histoires pour être interprétées sur scène à travers la danse et la musique. Aujourd’hui encore, toute la sagesse ancestrale chinoise est au cœur de chaque spectacle de danse traditionnelle chinoise véritablement authentique de Shen Yun.

La théâtralisation est très présente dans les différents tableaux, rien n’est dit, tout est joué en exprimant parfaitement les émotions ressenties. Les expressions et mimiques faciales sont très travaillées et recherchées, mais ce que l’on ressent au-delà de toute la technique est le cœur mis au service de l’art, sous toutes ses formes.

Selon plusieurs des danseurs de Shen Yun, la partie la plus importante pour être un bon danseur classique chinois n’est autre que les yeux. C’est en effet par eux que le personnage interprété prend vie, et c’est aussi à travers eux que l’artiste peut toucher son public.

Myriam Tétreault se plaît à ajouter qu’elle «adore le coté gracieux, la finesse, la souplesse aussi, l’agilité, etc. Je trouve ça fascinant, les détails, c’est rempli de petits détails de mains et, pour moi, c’est vraiment ce que j’apprécie de cette culture-là, de cette danse-là!»

Une dernière représentation de Shen Yun sera donnée à la Place des Arts de Montréal, soit le jeudi 9 janvier à 20 h. Ensuite, Shen Yun visitera les villes de Hamilton (11 et 12 janvier), Kitchener-Waterloo (14 et 15 janvier), Mississauga (du 16 au 19 janvier), Toronto (du 23 au 26 janvier) et Vancouver (du 23 au 25 janvier) pour compléter sa tournée canadienne.

Pour en savoir davantage, visitez : ShenYunPerformingArts.org

Epoch Times est fier d’être partenaire média de Shen Yun Performing Arts.