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Une étude révèle qu’un employé canadien sur deux se sent harcelé au travail

Écrit par Omid Ghoreishi, Epoch Times
25.11.2014
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  • Une nouvelle étude révèle que 45 % des Canadiens sentent qu’ils ou qu’elles ont été harcelés dans leur milieu de travail et que les patrons seraient le plus souvent les coupables. (KatarinaGondova/iStock/Thinkstock)

Près de la moitié des Canadiens sentent qu’ils ou qu’elles ont été harcelés au travail et les patrons sont montrés du doigt comme étant les coupables, selon une nouvelle enquête effectuée par le site d’emploi CareerBuilder.ca.

 

L’enquête, qui a sondé 400 travailleuses et travailleurs, a découvert que 45 % des Canadiens sentent qu’elles ou qu’ils ont été soumis à du harcèlement dans leur milieu de travail. Près d’un quart disent que leur patron a déjà levé le ton en s’adressant à eux, et ce, devant leurs collègues, et 16% disent que des collègues les ont déjà humiliés à cause de leur apparence physique, pour des critères tels que la race, le genre ou l’apparence.

 

Selon le Centre canadien d’hygiène de sécurité au travail, le harcèlement en milieu de travail comprend des actes ou des commentaires verbaux pouvant heurter mentalement ou amener à l’isolement d’une personne dans son milieu de travail, et implique habituellement des incidents répétés ou des comportements répétitifs destinés à intimider, offenser, dégrader ou humilier une personne.

 

Le type de harcèlement le plus courant rapporté dans l’enquête est d’avoir été faussement accusé d’avoir commis des erreurs (54 %), suivi par le fait d’être ignoré (51 %), comme lorsque les commentaires d’une personne sont rejetés ou pas reconnus, et d’être constamment critiqué par les patrons ou les collègues (37 %).

 

Près de la moitié de ceux et celles qui se sont sentis harcelés au travail identifient leurs patrons comme les coupables numéro un (49 %), suivi de près par leurs collègues (47 %). Les autres rapportent que les tyrans comprennent des clients (66 %) et un de leurs supérieurs dans la compagnie (23 %).

 

Plus du quart admettent avoir laissé un travail à la suite de harcèlement, pendant qu’un nombre égal révèle se sentir harcelé dans leur environnement de travail actuel.

 

La majorité de ceux et de celles qui se sentent harcelés a décidé de garder le silence à propos de leurs expériences, seulement 44 % portent leur plainte au service des ressources humaines. La moitié de ceux et de celles qui portent plainte disent qu’aucune action n’a été entreprise pour tenter de résoudre la situation.

 

L’autre moitié de ceux et de celles qui se sentent harcelés ont pris eux-mêmes les choses en main en confrontant leurs bourreaux. Plus du quart disent que le harcèlement a cessé après la confrontation et près du même nombre disent que la situation a perduré. Environ    2 % disent que le harcèlement est devenu pire après la confrontation.

 

«Nos résultats démontrent que, malgré la prévalence du harcèlement en milieu de travail, plusieurs travailleuses et travailleurs n’en parlent pas et que plusieurs de ceux et de celles qui portent plainte sentent qu’ils ne sont pas entendus», a dit Mark Bania, directeur de CareerBuilder Canada.

 

«Les travailleuses et les travailleurs devraient pouvoir se sentir libres de parler s’ils se sentent harcelés et les employeurs devraient prendre ces plaintes au sérieux, car elles peuvent mener à de plus graves problèmes qui n’affectent pas qu’un individu, mais toute l’organisation», ajoute M. Bania.

 

Version originale : Half of Canadian Employees Feel Bullied at Work, Survey Finds

 

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