Depuis lundi, le président François Hollande est en visite officielle d’État aux États Unis. Cette visite très solennelle, au plus haut niveau protocolaire entre deux pays, s’est déroulée sous le patronat de Thomas Jefferson, fervent francophile. Cette rencontre a donné lieu à de nombreux hommages à l’alliance entre les deux pays. Se déroulant sur 3 jours, la visite a suivi un cheminement très précis faisant allusion au passé, au présent et au futur de la coopération franco-américaine.

La visite a débuté par la visite du mémorial de Thomas Jefferson, ancien président des États-Unis d’Amérique et ambassadeur à Paris à la fin du 18e siècle. Le président américain Barack Obama et le président français François Hollande s’y sont rendus à bord de l’avion Air Force One, ce qui est un évènement très rare. Cet hommage à Thomas Jefferson a rappelé la liaison historique qui allie les deux pays depuis la révolution française et la déclaration de l’indépendance des États-Unis tous deux étroitement liées. La France a été un soutien historique dans la naissance de la jeune démocratie américaine, ce qui tout au long de l’histoire a été rendue et respectée par les États-Unis. Après la cérémonie d’accueil à la Maison Blanche et l’entretien en privé dans le bureau ovale, les deux dirigeants se sont livrés au traditionnel exercice de la conférence de presse.  

« Ce qui nous unit est plus fort que ce qui nous divise »

Tel a été le mot d’ordre durant la conférence de presse où le président américain américain a remercié la France et le président Hollande de leur fermeté dans la gestion des conflits internationaux, notamment en Centrafrique et en Syrie. Les deux ont également souligné l’engagement de leurs deux pays dans la défense des droits de l’homme dans le monde.

Durant la cérémonie au cimetière de combattants américains à Harrington qui s’ensuivit, le président Hollande a décoré des vétérans du débarquement de Normandie et a remis la légion étrangère au soldat inconnu. A cette occasion le président français n’a pas manqué d’inviter officiellement Barack Obama à la célébration des 70 ans du débarquement allié en Normandie qui aura lieu le 6 juin prochain.

Les États-Unis sont toujours le premier investisseur sur le marché français. François Hollande s’est ainsi rendu à la Chambre des Commerces pour rencontrer les chefs des grandes entreprises américaines et sans doute pour appuyer son tournant plus libéral du début d’année 2014. Dans cet esprit, la dernière partie du voyage s’est déroulée à San Francisco où le président français a rencontré des chefs d’entreprises de la Silicon Valley ainsi que des entreprises françaises souhaitant investir sur le marché américain.