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Nouvelle preuves sur l’existence d’un immense océan sur Mars?

Écrit par Tara MacIsaac, Epoch Times
24.02.2014
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  • Paysage martien. (NASA)

Une nouvelle théorie sur l’origine des masses rocheuses éparpillées dans le paysage au Nord de Mars peut contribuer à augmenter les preuves de l’existence d’un océan qui aurait recouvert une grande partie de la planète.

Lorena Moscardelli, géologue à l’Université du Texas, a publié ce mois-ci une étude dans la revue «GSA Today» de l’Association géologique américaine, suggérant que les rochers ont été entraînés par des glissements de terrain au fond de l’océan.

Ce phénomène a été déjà étudié sur des paysages sur Terre. Par exemple, de grands blocs de grès connus sous le nom de «Groupe Jackfork» sont restés dans ce qui était autrefois un bassin océanique au sud du centre de l’Arkansas.

Moscardelli conteste l’autre théorie selon laquelle les rochers sur Mars ont été déposés par des météorites. Elle a remarqué qu’il n’y avait pas de cratères d’impact à certains endroits. «Bien que l’hypothèse de l’impact d’une météorite peut certainement expliquer l’existence de certains des rochers observés sur les plaines au nord de Mars, en particulier ceux qui se situent à proximité de cratères d’impact, celle-ci ne nous fournit pas d’explication pour comprendre l’importante répartition de rochers dans ces régions», écrit-elle.

Selon elle, sa théorie sur ces amas de roches doit être considérée dans un contexte d’accumulation des preuves sur l’existence d’un océan de Mars, et non comme une preuve à part.

En juillet 2013, les chercheurs de la Caltech ont découvert ce qui leur semble être la preuve la plus convaincante à ce jour sur l’existence d’un océan martien. En réalisant des études sur une rivière du nord avec une technologie de cartographie topographique de précision, ils ont probablement découvert que cette rivière se jetait dans un delta.

Un delta se forme à l’endroit où l’eau arrive dans une étendue d’eau permanente, comme un océan ou un lac. Bien que la preuve d’existence de deltas sur Mars ait déjà été découverte, on les situait généralement dans un cratère ou une autre limite géologique. L’eau aurait rempli le cratère, formant un lac, mais il ne s’agissait pas d’un grand et large océan.

«Cela constitue probablement l’une des pièces les plus convaincantes de la preuve d’un delta dans cette large région, et un delta nous amène à l’existence d’une vaste étendue d’eau dans l’hémisphère nord de Mars», déclare dans un article de la Caltech Roman DiBiase, chercheur post-doctoral à la Caltech et auteur principal de l’étude.

Moscardelli a cité des études antérieures qui suggéraient que les dépôts autour du volcan martien Olympus Mons étaient aussi des preuves de glissements de terrain sous-marins, reconnus aussi comme des dépôts de transport de masse sous-marins (DMT). Ces dépôts ont été décrits avec de fortes similitudes aux DMT des îles hawaïennes.

Cette interprétation impliquerait que le volume total d’eau occupant les plaines du nord de Mars aurait été «équivalent à 350.000.000 de km3», selon elle.

En comparaison, l’océan Atlantique contient environ 310.000.000 km3 d’eau, selon la US National Oceanic and Atmospheric Administration.

Version en anglais: Was There a Huge Ocean on Mars? A Look at New Evidence

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