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Métro, RER, Transilien: en chemin de mieux faire

Écrit par Caroline Chauvet, Epoch Times
27.02.2014
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  • Des usagers tentent de monter dans le RER B à la station Châtelet, pendant un mouvement de grève sur les conditions de travail. (AFP PHOTO/Thomas Samson)

Retards à répétition, trains bloqués pendant de longues minutes voire des heures: les Franciliens ne connaissent que trop bien ces joies du transport ferré en Île-de-France. Le rapport annuel pour l’année 2013 sur la ponctualité, produit par la Société des Transports en Île-de-France (Stif), établit un bilan contrasté. Peu flatteur pour le RER, le rapport fait la part belle au métro, tandis que le réseau des Transiliens se place en seconde position.

Le RER peut mieux faire

Le Réseau express régional d’Île-de-France (RER) a vu la ponctualité sur l’ensemble de ses lignes se dégrader de 2012 à 2013. Le Stif avait fixé à 94% l’objectif de ponctualité pour le RER, géré pour une partie par la Régie autonome des transports parisiens (RATP), pour une autre par la Société nationale des chemins de fer français (SNCF).

Cauchemars des usagers: la ligne D, qui passe de 83,8% de trains à l’heure en 2012 à 82,8% en 2013, la ligne B: 84,3% de ponctualité en 2012 contre 83,1% en 2013, et la ligne A, qui recule de 85,6% de trains à l’heure en 2012 à 83,9% en 2013. Les lignes C et E affichent un meilleur bilan, avec un taux de ponctualité se rapprochant de 95%.

Le Transilien s’en sort plus ou moins bien

Pour le réseau des trains de banlieue de la SNCF, le rapport du Stif émet un bilan contrasté. Si les lignes P, H et K affichent une meilleure ponctualité en 2013 par rapport à l’année précédente, ce n’est pas le cas des lignes J, N et L, qui perdent des points. La ligne L notamment, passe de 89,4% de trains à l’heure en 2012 à 84,3% en 2013.

Le métro a bon dos

Avec plus de 1,5 milliard de voyageurs par an selon le site de la RATP, le métro s’approche de l’objectif contractuel de 96,5% fixé par le Stif. Une bonne performance, notamment pour les lignes 1 et 14 automatisées. Le tableau est quelque peu entaché cependant par les retards sur la ligne 13, toujours bondée, ainsi que sur la ligne 4, en cours d’automatisation.

Une gestion complexe nécessitant des investissements

Remettre le RER sur de bons rails, c’est une des intentions de Pierre Mongin, PDG de la RATP dont le mandat se termine à l’été. Interrogé par Challenges, il répond que l’investissement constitue la seule solution afin de résoudre les problèmes croissants de saturation des RER A et B.

«C’est un mode de transport d’une complexité inouïe», se justifie le directeur. «Les lignes A et B transportent chacune 1 million de voyageurs par jour. La complexité de ce réseau à plusieurs branches et la gestion partagée avec la SNCF nécessitent de revoir un certain nombre de méthodes de travail».

L’entreprise publique de la RATP investit aujourd’hui massivement dans le RER A. Selon Pierre Mongin, 2,5 milliards d’euros pour «changer tous les trains et redonner de la capacité […] Tous les mois arrivent deux nouveaux trains, soit à peu près 50% de places assises en plus pour les voyageurs».

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