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L’exploitation involontaire des enfants à l’étranger 

Écrit par Justina Reichel, Epoch Times
17.03.2014
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Les touristes ne devraient pas rendre rentable l’exploitation des enfants, même si cela n’est pas intentionnel.

Si vous avez l’intention de vous diriger vers un endroit chaud et exotique pour les vacances de mars, World Vision a un message à vous délivrer. Ne devenez pas, sans le savoir, un outil d’exploitation des enfants quand vous serez là-bas.

Les enfants vivant dans les pays en voie de développement sont incités par les sites touristiques à gagner des revenus grâce à la mendicité, en vendant des souvenirs, et par la prostitution, selon l’agence d’aide World Vision. Ces enfants passent de longues heures à errer dans les rues, les plages, et les bars et quartiers commerçants, ce qui les rend très vulnérables à l’exploitation par les étrangers, en particulier par le tourisme sexuel.

World Vision a publié les erreurs les plus usuelles commises par les touristes afin de leur faire prendre conscience de la manière dont leurs actions peuvent indirectement causer des dommages à de tels enfants.

En tête de liste, éviter tout contact physique ou de se retrouver seul avec des enfants dans le pays d’accueil. Dans les lieux touristiques, les enfants de ces endroits sont habitués à la plaque tournante des étrangers. Si les interactions avec les étrangers se révèlent confortables et confiantes, cela pourrait conduire ces enfants à être exploités ou abusés dans le futur.

«Même jouer à des jeux n’impliquant pas de contact physique peut être néfaste pour les enfants, car cela peut les encourager à faire confiance à des étrangers en l’absence de leurs parents ou sans l’autorisation ou la surveillance de leur tuteur», précise une fiche de Parole Vision.

Les touristes devraient également signaler toute exploitation sexuelle des enfants aux autorités compétentes ou aux agences internationales, précise World Vision.

Photographier des enfants souvent peu vêtus en raison du temps chaud peut également les mettre en danger, comme les touristes envoient souvent les photos par les médias sociaux, cela peut exposer ces enfants à des prédateurs sur Internet.

Selon World Vision, choisir des hôtels ou des tour-opérateurs qui appliquent les normes de protection à l’enfance comme «Le Code» – une initiative menée par l’industrie du tourisme afin de lutter contre l’exploitation sexuelle des enfants – peut constituer une grande voie d’amélioration des normes dans ces pays.

«Utilisez votre pouvoir d’achat uniquement au soutien des professionnels qui respectent et protègent les droits des enfants», conseille l’agence. «Plus les gens montrent qu’ils ne tolèrent pas certaines pratiques, plus l’industrie sera amenée à entreprendre des changements.»

Plutôt que de donner de l’argent aux enfants qui vendent des marchandises, il est préférable de faire un don aux organismes de bienfaisance locaux et connus qui travaillent directement avec les enfants à risque comme ceux qui par quête de profit resteront dans la rue et quitteront l’école, ajoute l’agence.

«Lorsque vous rencontrez un enfant qui vend des souvenirs, instinctivement vous voulez l’aider en achetant quelques articles», dit Cheryl Hotchkiss, directrice de la campagne de sensibilisation canadienne. «Pas d’enfant à vendre».

«Mais si vous donnez de l’argent, les enfants  peuvent finir par être abusés par un adulte qui les forcera à travailler. Les touristes ne devraient pas rendre rentable l’exploitation des enfants, même si cela n’est pas intentionnel».

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