Etude de la Nasa: Notre civilisation industrielle condamnée
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Photo du mercredi 26 février 2014, cette œuvre artistique similaire à une publicité pour projet immobilier résidentiel est exposée lors d’une journée gravement polluée à Shijiazhuang, dans la province du Hebei au nord de la Chine. La lutte contre la pollution redevient une priorité dans l’agenda du Parti communiste, qui pendant des années a fait pression pour un rapide développement économique en se préoccupant peu de son impact sur l’environnement. Sous la pression du public pour réduire la pollution de l’air au dessus de Beijing et des villes dans toute la Chine, les dirigeants du pays remettent en question leurs priorités. (AP Photo/Alexander F. Yuan)
Une étude financée par la NASA révèle qu’il serait possible que dans les années à venir, nous soyons confrontés à notre «effondrement irréversible» en raison de l’exploitation croissante des ressources et à l’inégale répartition des richesses.
«La chute de l’Empire romain, tout comme celle des civilisations aussi avancées voire plus avancées des Han, des Maurya, des Gupta, ou des dynasties mésopotamiennes, sont autant de preuves que des civilisations avancées, sophistiquées, complexes et créatives peuvent se révéler à la fois fragiles et éphémères», démontrent les chercheurs du Goddard Space Flight Center de la Nasa (États-Unis), dans un article publié cette semaine dans le Guardian.
Menées par Safa Motesharrei, mathématicien appliqué du National Socio-Environmental Synthesis Center aux États-Unis, ces recherches démontrent que la civilisation moderne est sur le point de s’effondrer.
Selon le site PolicyMic, cette étude identifie les facteurs à risque tels que la population, le climat, l’eau, l’agriculture et l’énergie.
L’effondrement de civilisations au cours des 5.000 dernières années est étroitement lié à «la raréfaction des ressources du fait de la pression placée sur la capacité de le supporter par l’environnement» ainsi que «la stratification économique de la société en deux groupes: les Elites [riches] et les Masses (ou «roturiers») [pauvres]»
Motesharrei ajoute que la technologie et la science ne peuvent pas empêcher cet effondrement. Il écrit: «Les changements technologiques peuvent améliorer l’efficacité de l’utilisation des ressources, mais ils ont aussi tendance à favoriser à la fois la consommation des ressources par habitant et leur surexploitation, de sorte que sans décisions politiques appropriées, l’augmentation de la consommation annule les effets de l’augmentation de l’exploitation des ressources».
Motesharrei et ses collègues constatent, après avoir établi différents scénarios en utilisant des données «au plus proche de notre monde contemporain... que l’effondrement est quasiment inévitable».
D’après lui, la civilisation «semble se trouver sur une voie viable pour assez longtemps, mais même en optimisant le taux d’épuisement des ressources et en commençant par un très petit nombre d’élites, les élites finissent par surconsommer, ce qui entraîne une famine chez les roturiers, provoquant finalement l’effondrement de la société. Il est important de noter que cet effondrement de type-L (NDT: selon graphique de l’étude) est plus dû à une famine fondée sur l’inégalité générant une pénurie de travailleurs, qu’à l’effondrement de la Nature».
Version en anglais: ‘Civilization Will End’ Study Carried Out by NASA; Looks Grim for Industrial Society
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