Anglais | Chinois | Coréen | Français | Allemand | Espagnol | Japonais | Russe | Ukrainien | Hébreu | Roumain | Bulgare | Slovaque | Tchèque | Indonésien | Vietnamien
Faites un don

Communauto en faveur de Car2Go

Écrit par Mathieu Côté-Desjardins, Epoch Times
13.05.2014
| A-/A+
  • Marco Viviani est le directeur développement et relations publiques chez Communauto. (Gracieuseté de Communauto)

Marco Viviani, directeur développement et relations publiques de Communauto, ne peut que se réjouir de constater qu’il y ait plus d’options de voitures en libre-service à Montréal. Il est néanmoins dans une position pour voir certaines différences majeures entre Communauto et Car2Go, mais aussi certaines faiblesses du nouveau service.

«Nos véhicules sont évidemment plus grands, beaucoup sont électriques et hybrides et on a un partenariat avec la STM, ce qui fait qu’on peut utiliser la carte OPUS afin d’accéder à nos véhicules. Car2Go est seulement intéressant pour les très courts trajets, alors qu’on offre les deux à prix avantageux, tout en étant différents dans nos façons de gérer l’autopartage», mentionne M. Viviani.

«Nous avons la possibilité d’accompagner la Ville et les arrondissements dans la décision de laisser plus de place à l’autopartage. Depuis les débuts de Communauto, on a accumulé le nécessaire pour que la Ville puisse évaluer sa pertinence, notamment de faire la démonstration que cela n’est pas dommageable pour l’industrie du taxi. On a donc rendu disponibles nos données à la Polytechnique de Montréal pour alimenter les analyses et les débats. Elle soumettra ses conclusions à la Ville. Car2Go n’a pas œuvré dans le même sens. La Ville devrait exiger la participation de tous les services d’autopartage existants», insiste le directeur développement et relations publiques de Communauto.

«Car2Go aurait pu certainement aller de l’avant avec des véhicules écoénergétiques, alors que c’est le cas dans d’autres grandes villes que le service dessert», rappelle Marco Viviani.

Le service des communications de Car2Go a réagi par rapport à cet aspect du service : «Tout d’abord, il faut savoir que, dans le monde, Car2Go est un leader avec plus de 1000 voitures électriques en opération (à Amsterdam, Stuttgart, etc.). Malheureusement, à Montréal, il n’y a tout simplement pas de bornes de recharge sur rue. Dans l’éventualité où un nombre suffisant de bornes étaient installées (on parle de plusieurs centaines pour que ça fonctionne), nous restons très ouverts à utiliser des voitures électriques. Toutefois, à Montréal, nous sommes encore loin de cela.»

«L’excuse est que la Ville n’a pas mis assez de bornes. Nous, on exerce avec des véhicules électriques, sans l’aide de la Ville. Ça me semble étonnant que Daimler ne soit pas capable de s’adapter», indique M. Viviani.

Plus de 204 718 434 personnes ont démissionné du PCC et de ses organisations.