Pékin: la sécurité sans cesse renforcée

Écrit par Wan Fang, Epoch Times
01.07.2014
  • 4 juin 2014: Des paramilitaires chinois montent la garde sur la Place Tiananmen à Pékin. (Kevin Frayer/Getty Images)

Pékin est en alerte. La police armée et les forces spéciales patrouillent les rues et les vendeurs sur les trottoirs ont été recrutés pour surveiller leurs concitoyens.

La sécurité a commencé à être renforcée à Pékin après qu’une voiture transportant 3 personne d’origine ouïgoure ait tué deux personnes et en ait blessé 38 autres sur la Place Tiananmen le 28 octobre 2013.

Sur les places devant les quatre gares principales de Pékin, les policiers sont escortés par des agents des forces spéciales et des maîtres-chiens.

Selon le Beijing News, les agents de police patrouillant dans ces gares sont équipés de nouveaux revolvers.

Les quais de la Gare sud de Pékin étaient autrefois un lieu de rassemblement des pétitionnaires. Aujourd’hui, ils ne sont plus autorisés à s’attarder dans cette zone. Et dans la salle d’attente, un garde les empêche d’entrer.

Les pétitionnaires ont d’ailleurs été repoussés de tous les endroits où ils se rassemblaient jusque-là et leurs biens ont été confisqués.

Depuis le 1er juin, les agents de la circulation portent des armes et plus de 2.700 responsables ont été armés et dispersés pour patrouiller les rues de la ville.

Des agents des forces spéciales armées ont été assignés à chaque grand carrefour et d’autres officiers armés gardent les bâtiments de la Commission municipale et le Bureau des appels de Pékin.

Les touristes sur la Place Tiananmen sont sans cesse questionnés par la police.

Yang Qiuyu, un habitant de Pékin, a confié à Epoch Times: «Les autorités ignorent les difficultés des gens et prétextent de la lutte contre le terrorisme pour leur mettre un canon de fusil contre la tempe. Cela ne peut que pousser les gens à se révolter. Autrefois, ils avaient un peu de confiance dans le régime, mais plus maintenant.»

Le 20 juin, une réunion anti-terrorisme a été organisée à Pékin dans le but de former un réseau de renseignements de 100.000 personnes incluant des vendeurs de rue, des propriétaires de kiosques de presse et des gérants de parkings. Les autorités ont promis des récompenses en espèces allant de 1.000 à 40.000 yuan (de 110 à 4.700 euros) pour toute personne transmettant des informations utiles.

«Les autorités ont employés la ruse pour pousser les cordonniers et les vendeurs de rue à participer. Le régime traite son peuple comme son propre ennemi,» a poursuivi Yang Qiuyu, avant de conclure: «Maintenant, il y a même des policiers dans les bus. Vendredi dernier, j’ai vu 13 agents descendre du bus que je prenais. Je ne pouvais pas en croire mes yeux!»

Version en anglais: Security Ramped Up in Beijing

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