Démenti de Vladimir Poutine: «Moscou n’a fourni aucun missile»

Écrit par David Vives, Epoch Times
21.07.2014

  • Militaires séparatistes gardant l’accès au train réfrigéré. (AFP/Getty Images)

Le conflit armé entre les séparatistes pro-Russes et les autorités de Kiev gagne en intensité après le crash, il y a 4 jours, d’un Boeing 777 de Malaysia Airlines. Après avoir verrouillé l’accès au site, les séparatistes ont également transporté les corps des victimes dans un train réfrigéré à Torez, et dissimulent vraisemblablement la boîte noire de l’appareil.

L’espoir des enquêteurs internationaux de pouvoir mener à bien leur action s’amenuise, et la gronde gagne du terrain au sein de la communauté internationale. Réunie la nuit dernière, celle-ci à fait part de son «inquiétude», et aujourd’hui, Paris, Londres et Berlin ont menacé Vladimir Poutine de «nouvelles sanctions» si les enquêteurs n’arrivent à avoir un accès «libre et total» au site. «Les pays de l’UE doivent maintenant montrer une vraie détermination et une vraie solidarité pour envoyer ce message à la Russie», assène le Premier ministre britannique David Cameron.

Le président Russe, qui était resté muet ces derniers jours, a donné sa réponse par la voix du ministère Russe de la Défense. D’après lui, la Russie n’a pas fourni «de systèmes de missiles Bouk ou d’autres types d’armement et de matériel militaire». Peu avant cette déclaration, le chef d’État-major des forces Russes Andreï Kartapolov a affirmé peu avoir noté la présence d’un Su-25, appareil militaire ukrainien, qui aurait volé près du Boeing.