Le logiciel Google Maps Street View a récemment cartographié la plupart de l’Égypte antique. Les grandes pyramides, le Sphinx, les obélisques, le fort Qaitbay à Alexandrie, le monastère de Saint Mina, peu de choses a échappé aux caméras du célèbre moteur de recherche.

C’est par son procédé de captation d’une caméra filmant à 360 degrés que Google Maps a fait son œuvre. D’habitude, les routes et rues visibles dans «Street View» sont filmées par ces caméras fixées sur des voitures. Mais en Égypte, certains endroits n’étaient pas accessible par route, ainsi les sites ont été parcourus par des personnes tenants des caméras.

A ce jour, des milliers de villes sont répertoriées à travers la planète. Des endroits comme Angkor au Cambodge, le Grand Canyon, le Taj Mahal en Inde, les îles Galapagos et quelques-unes des plus hautes montagnes de ce monde ont été cartographiés.

Quand l’U.E s’attaque au géant américain pour violation des lois anti-trust

Malgré ses efforts pour rendre disponible aux internautes une partie du patrimoine mondial, Google s’est attiré les foudres d’un certain nombre d’organisme. Les détails fournis par les images ne sont pas au goût des usagers préférant un certain anonymat. L’ONG Privacy International a notamment critiqué Google à ce sujet, rejointe par l’Union Européenne, qui par la voix du contrôleur européen de la protection des données, a imposé la mise en place d’un système automatique de filoutage des visages.

Récemment, la National Competition autority (organe de l’UE gérant la concurrence) a rejeté une offre de Google visant à régler un problème mettant en cause l’abus du à la position dominante du moteur de recherche sur internet. Prolongeant ainsi une bataille juridique anti-trust déjà longue de 4 ans, l’UE a ainsi signifié ce mardi «être en contact avec Google pour voir si [ses dirigeants] sont prêt à offrir des solutions».

En Europe, la part de marché de Google atteint 90%. Les plaintes concernent la plupart du temps la façon dont la société donne la préférence aux services propres à la marque Google , qui apparaissent en haut de ses pages de résultats. En particulier, quand les consommateurs recherchent leurs futurs achats.

La société a déclarée continuer à travailler avec la commission pour résoudre les problèmes existants. Mais les affaires concernant le célèbre moteur de recherche sont si avancées qu’elles deviennent un cas complexe de concurrence au niveau politique. Guenther Oettinger, commissaire européen allemand et chef de l'énergie, a même suggérer le démantèlement de Google afin de prévenir les abus de marché monopolistique. Si une approche plus conflictuelle était à envisager, les batailles juridiques pourraient aboutir à une amende adressée par l’U.E, qui imposerait le géant américain à payer jusqu'à 10% de son chiffre d'affaire annuel, soit 5 milliards de dollars, dans le cas avéré où Google enfreindrait bel et bien les lois européennes sur la concurrence .