Anglais | Chinois | Coréen | Français | Allemand | Espagnol | Japonais | Russe | Ukrainien | Hébreu | Roumain | Bulgare | Slovaque | Tchèque | Indonésien | Vietnamien
Faites un don

Les MOOC mènent aussi à un doctorat…

Écrit par Mathieu Côté-Desjardins, Epoch Times
03.09.2014
| A-/A+
  • Une nouvelle édition du Forum international d’éducation ouverte et en ligne aura lieu les 2 et 3 octobre 2014 à l’Université d’Ottawa. (Gracieuseté d’Emmanuel Duplàa)

«Lorsque le professeur Emmanuel Duplàa [Université d’Ottawa] m’a parlé des MOOC pour la première fois en octobre 2012, je me suis inscrit à plusieurs MOOC. Au départ, simplement par curiosité, dans le but de découvrir cette révolution (ou évolution) du monde de l’éducation, puis en découvrant les cours assez intéressants, je me suis inscrit à plusieurs thèmes aussi variés que les états financiers sur la plateforme Edulib de HEC Montréal, un cours sur les probabilités à polytechnique Paris, un cours de programmation, ou encore la pensée design et autres. La formation tout au long de la vie prend toute son ampleur avec l’avènement des MOOC, apprendre continuellement à son rythme est révolutionnaire.

«Il faut, néanmoins, une certaine discipline pour aller jusqu’au bout des MOOC – l’abandon des cours, pour plusieurs raisons – est d’autant plus importante que plusieurs plateformes proposent maintenant des MOOC entre 6 à 10 séances. Pour ma part, le but n’est pas forcément d’avoir un certificat ou une attestation au bout du parcours, mais plutôt de parfaire ou de compléter des connaissances. Cette facilité d’apprendre à son rythme, gratuitement, en échangeant avec des gens du monde entier sur des plateformes, est une expérience très riche. Après quelques expériences dans les MOOC et quelques lectures et recherches, j’ai décidé d’entamer un doctorat en éducation à la faculté d’Ottawa où je m’intéresse aux nouvelles technologies et à l’apprentissage à l’aide des nouvelles technologies. Je travaille sur la docimologie des MOOC, je cherche à comprendre le processus d’évaluation de l’apprentissage dans un contexte de massification et d’ouverture de cours en ligne.»

– Chihab Abdelkrim

 

Plus de 204 718 434 personnes ont démissionné du PCC et de ses organisations.