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La construction au service du dynamisme de l’économie francilienne

Écrit par Ivo Paulovic, Epoch Times
03.09.2014
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  • Les projets de construction d’infrastructures et de bâtiments en Île-de-France ont permis à la région de mieux résister à la crise. (Pascal Guyot/AFP/Getty Images)

«Stabilité» et «sérénité», tels sont les mots d’ordre de Jean-Paul Huchon pour la présidence de la région. Lors de la conférence de presse de rentrée, le président du conseil régional d’Île-de-France a stipulé que la région gardait un dynamisme économique positif même en temps de crise. L’un des piliers de cette stabilité étant la construction d’infrastructures et de bâtiments, qui devrait être dopée par les nouvelles mesures du gouvernement de Manuel Valls.

Selon Jean-Paul Huchon, «l’Île-de-France résiste mieux que les autres à la crise: depuis le début de l’année, les créations d’entreprise augmentent deux fois plus vite qu’au plan national». La région avec ses 12 millions d’habitants anime une économie qui représente jusqu’à 30% du PIB national et assume un rôle majeur à jouer dans le retour de la confiance.

La confiance dans le bâtiment

Cette tendance du bâtiment en Île-de-France a été renforcée par la politique d’investissement dans les infrastructures, notamment celles du Grand Paris. L’élargissement du dézonage de la carte Navigo qui gagne en popularité, ainsi que la création du «Pass Unique» en cours de négociations sont autant de mesures pour revitaliser les transports en commun franciliens. C’est surtout le cas pour la construction du Grand Paris Express, dont le début de chantier est annoncé pour le début de l’année prochaine. La ligne 15 équipée du nouveau métro automatique reliera le Pont de Sèvres dans le sud-ouest à Noisy-Champs à l’est. L’ensemble du réseau, dont la livraison est prévue en 2030, couvrira 200 kilomètres pour 27 milliards d’euros d’investissements. Il s’agit aussi d’un pas important vers la connexion de quartiers résidentiels avec les grands réseaux aéroportuaires ou ferroviaires ainsi que les grandes technopoles comme celui du Plateau de Saclay, abritant l’école polytechnique et de nouveaux centres de recherche qui bénéficieront de la nouvelle ligne 18 du métro dans les années à venir.

L’accent est mis également sur l’accompagnement des étudiants qui seront 635.000 en septembre à reprendre le chemin de l’école. Isabelle This Saint-Jean, vice-présidente chargée de l’enseignement supérieur et de la recherche, a rappelé que les 106 millions d’euros investis depuis 2010 ont permis de créer plus de 12.000 logements étudiants, tendance confirmée par le gouvernement qui table sur 20.000 logements étudiants livrés avant 2017.

La construction est le terrain à bâtir pour le gouvernement également. Manuel Valls, en dévoilant son plan d’aide au logement, a également dit vouloir rétablir «un climat de confiance» en proposant vendredi dernier une série de mesures de relance. «Relancer la construction est une priorité sociale et un impératif économique» a-t-il déclaré sur son compte twitter en ajoutant que «le bâtiment est le moteur de l’économie».

Pour favoriser l’achat des logements neufs, le Premier ministre a annoncé l’abattement lors de donation à ses descendants, un taux de TVA réduit pour les ménages modestes devenant propriétaires, et la mise en place d’un régime favorable pour la vente de terrains privés constructibles.

L’État devra «assumer ses responsabilités» en vendant une partie de ses terrains également. Des délais d’octroi des permis de construire et l’allongement de leur validité, ainsi que la simplification des normes sismiques et les aménagements pour les personnes handicapés pourront faciliter la construction. Selon l’Insee, le ralentissement actuel des constructions dans le bâtiment coûte 0,4% du PIB à la France. Le gouvernement espère remédier à cela en atteignant l’objectif de 500.000 logements neufs construits par an, objectif fixé par François Hollande.

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