Les couleurs, l’énergie et la danse dans Shen Yun impressionnent un propriétaire d’entreprise

Écrit par Dezhong Hong et Joan Delaney, Epoch Times
11.01.2015
  • La Place des Arts resplendissant sous la neige. Shen Yun Performing Arts sera présentée à la Place des Arts de Montréal jusqu’au 11 janvier. (Evan Ning/Epoch Times/File photo)

MONTRÉAL – La danse, les chanteurs et les fonds de scène sophistiqués font partie des aspects du spectacle de Shen Yun Performing Arts qui ont impressionné Sylvain Chenail le 10 janvier à la Place des Arts.

«J’ai vraiment aimé le spectacle. J’ai vraiment aimé les couleurs, l’énergie, la danse», explique M. Chenail, propriétaire de Gci Experts En Énergie, une société de conseils en gestion de Sherbrooke.

«Je ne connais rien de l’histoire de la Chine, mais c’est très intéressant d’en apprendre un peu.»

Shen Yun met en vedette la culture traditionnelle chinoise et, avec 5000 ans d’histoire, cette culture est un coffre au trésor rempli d’histoires et de héros, dont plusieurs ont été présentés dans les spectacles au fil des ans.

Des principes comme la bienveillance, la droiture, la rétribution divine et le respect pour le ciel étaient au cœur de la culture traditionnelle, selon le site Internet de Shen Yun. On retrouvait ces valeurs dans le confucianisme, le bouddhisme et le taoïsme, les trois religions ou écoles de pensée qui ont constitué la base de la civilisation chinoise.

«C’est intéressant de rettrouver la danse en même temps que l’histoire ainsi que les contes», estime-t-il.

«La danse, elle est très artistique, simplement artistique.»

Selon lui, il était bien que plusieurs des danses comportent une histoire, en plus des valeurs spirituelles et d’une production qui comprend les projections de fond de scène.

L’épouse de M. Chenail, Brigitte Larocque, dit avoir été émue aux larmes.

«Les choses spirituelles que nous avons vues, j’ai pleuré un peu», raconte-t-elle, soulignant le numéro Le pouvoir de la compassion qui se déroule à l’époque contemporaine et qui dépeint la répression envers les adeptes du Falun Dafa, une discipline spirituelle prenant racine dans les traditions chinoises anciennes.

Le numéro raconte l’histoire d’un policier du Parti communiste qui tombe et se blesse au genou en tentant d’interpeller un jeune homme qui médite. Au lieu de s’enfuir, ce dernier vient plutôt en aide au policier, qui connaît alors un dénouement inattendu.

«Ça m’a touché. Avec la danse, on peut tout ressentir», dit-elle. «Ça allait droit au cœur.»

«C’était la compassion», ajoute son époux.

Un autre point fort pour le couple, ce sont les projections animées au fond de scène, synchronisées avec les danseurs afin de créer un monde où le Ciel et la Terre ne font qu’un.

«C’est très intéressant. C’est très dynamique», affirme M. Chenail.

«J’ai vraiment apprécié cela», ajoute Mme Larocque. «C’était tellement beau de mélanger les choses spirituelles sur le fond de scène et ensuite ça arrive dans la danse... ça prend vie. C’est merveilleux.»

Elle a également apprécié Ta chanson tant attendue chantée par la soprano Yu Ming.

«C’était très, très beau. Très bon», dit-elle. «Le sens de la chanson, c’était excellent. C’est quelque chose que les gens doivent se rappeler – d’où nous venons.»

«Il y a beaucoup de guerres et de choses du genre, mais ce spectacle nous rappelle qu’il y a quelque chose de plus derrière et que nous devons revenir aux choses spirituelles […] Ça m’a touché.»

D’autres représentations de Shen Yun seront présentées à la Place des Arts de Montréal jusqu’au 11 janvier et au Grand Théâtre de Québec les 13 et 14 janvier 2015. Pour en savoir davantage sur Shen Yun, consultez le site Internet : fr.shenyun.com/. Shen Yun Performing Arts est basée à New York et comprend quatre troupes présentant des spectacles simultanément partout dans le monde.

Epoch Times considère Shen Yun comme un événement culturel important de notre époque. Nous assurons fièrement la couverture médiatique des spectacles en présentant les commentaires des spectateurs autour du monde depuis la création de Shen Yun en 2006.