Écrit par Nathalie Dieul, Epoch Times

En sortant d’une représentation de Shen Yun Performing Arts à la Place des Arts de Montréal, le 10 janvier en soirée, le sculpteur Jean-Jacques Chapdelaine se sentait «léger, léger, léger», atterrissant lentement après avoir eu l’impression de voler.

«C’est une faculté que les artistes ont : moi, je suis observateur, mais je suis sur la scène avec eux. Je suis avec eux, je suis dans leurs corps, [avec] la souplesse des dames», raconte celui qui a sculpté sur presque tous les continents et dont les œuvres se trouvent dans de nombreuses collections privées et publiques, entre autres, dans celles du Musée d’art contemporain de Montréal.

«Toute la soirée, j’ai été touché par l’unité, l’unité du groupe autant femmes que hommes. […] c’est très harmonieux. Les couleurs aussi étaient harmonieuses», remarque celui qui a participé à la création du Conseil de la sculpture du Québec.

Il explique d’où provient cette unité selon lui : «Ce n’est pas axé sur l’individu, donc ça s’approche plus de quelque chose qui serait transcendé, qui serait plus près du divin.»

Le sculpteur octogénaire a été agréablement surpris de découvrir la manière dont la danse de Shen Yun arrivait à exprimer des principes tels que la compassion. «C’est extra de réussir [à faire ça] par un art de la scène qui [n’utilise] pas la parole […] Ça, c’est très rare.»

Loyauté, honnêteté et sincérité ont été à la base des principes moraux des Chinois, qui les ont transmis de génération en génération pendant des millénaires. Shen Yun s’est donné pour mission de faire revivre les 5000 ans de la culture traditionnelle chinoise, une culture qui a presque été complètement détruite après de nombreuses campagnes de persécution menées par le Parti communiste chinois. Étant basé à New York, la compagnie de danse classique chinoise a la liberté de le faire.

«C’est merveilleux de voir la beauté des costumes et surtout de voir la façon dont ils sont utilisés. Le même costume sur quelqu’un qui n’a pas la grâce ni la flexibilité ni la souplesse, ou cette espèce de contrôle du corps, on n’aurait pas le résultat qu’on a là. Ce n’est pas le costume qui fait la danse, ce sont les êtres qui sont dans les costumes qui font tout», analyse l’artiste qui avoue avoir vécu «des émotions de grâce» tout au long du spectacle.

Une dernière représentation de Shen Yun sera donnée à la Place des Arts de Montréal le 11 janvier et deux autres représentations au Grand Théâtre de Québec les 13 et 14 janvier 2015. Pour en savoir davantage sur Shen Yun, consultez le site Internet : fr.shenyun.com/. Shen Yun Performing Arts est basée à New York et comprend quatre troupes présentant des spectacles simultanément partout dans le monde.

http://fr.shenyun.com/

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