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La Chine confirme son engagement controversé dans le programme nucléaire du Pakistan

Écrit par Leo Timm, Epoch Times
18.02.2015
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  • Image du réacteur à eau lourde sur le site nucléaire de Khushab dans le Punjab au Pakistan. Le 7 février, un responsable chinois a confirmé lors d’une conférence de presse à Pékin la coopération entre le Pakistan et l’industrie nucléaire chinoise dans la construction d’au moins six centrales nucléaires. (Google Maps).

Lors d’une conférence de presse qui s’est tenue à Pékin le 7 février, un responsable chinois a confirmé que l’industrie nucléaire chinoise coopérerait avec le Pakistan dans la construction d’au moins six centrales nucléaires. Cette annonce a été faite alors que la Chine est engagée depuis longtemps dans une controverse avec le Groupe des fournisseurs nucléaires (GFN), une agence internationale de l’énergie atomique.

Selon la presse officielle chinoise,  Wang Xiaotao, vice-ministre de la Commission  nationale du développement et de la réforme, a confirmé l’élargissement des exportations nucléaires vers le Pakistan.

Wang Xiaotao a précisé  que la Chine «a aidé le Pakistan à construire six centrales nucléaires d’une capacité totale de 3,4 millions de kilowatts».

Selon les directives du GFN, les États membres ne devraient pas exporter de technologie nucléaire vers des pays qui ne sont pas signataires du Traité de non-prolifération nucléaire.

La Chine coopère depuis un moment avec le Pakistan dans le secteur de l’énergie atomique. Il y a plusieurs années, alors que la Chine venait de devenir membre de ce même Groupe des fournisseurs nucléaires, la construction de deux réacteurs pakistanais, Chashma-1 et Chashma-2, avait été lancée avec le soutien chinois.

En 2009, la construction de deux réacteurs pakistanais supplémentaires, Chashma-3 et 4, a commencé, toujours avec le soutien chinois. Lors des débats au sein du GFN, les représentants chinois ont soutenu que les nouveaux réacteurs faisaient partie de l’accord initial de plusieurs réacteurs Chasma, qui avaient été signés avant l’adhésion de la Chine au GFN. De plus, ils ont affirmé que la construction respectait les normes de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA).

Selon le journal India Today, l’an passé la Chine et le Pakistan ont annoncé un nouvel accord pour la construction de deux réacteurs supplémentaires à Karachi. Les médias pakistanais avaient rapporté que la Chine apporterait 6,5 milliards de dollars pour financer le projet.

Pékin n’a pas confirmé ces informations.

India Today précise que lorsque l’Inde, non signataire du Traité de non-prolifération nucléaire, a signé ses (propres) contrats nucléaires avec les États-Unis, ces accords ont été conclus seulement après que l’Inde avait pris certains engagements, permettant au GFN d’attribuer une exemption à la plus grande démocratie du monde.

Ces dernières années, la Chine a accéléré le développement de son industrie nucléaire en dedans et en dehors de ses frontières. Le 4 février, la Chine a signé un accord nucléaire avec l’Argentine pour l’exportation de réacteurs à eau lourde.

Après avoir lourdement investi dans sa production nationale, le régime chinois cherche à vendre son combustible nucléaire à l’étranger.

Selon un article du Daily News Hungary, un représentant de la Corporation nucléaire chinoise sous contrôle de l’État,  a annoncé à l’agence de presse russe TASS que son entreprise ne cherche pas seulement à satisfaire la demande énergétique nationale, mais aussi à exporter vers les pays d’Europe de l’est et en particulier la Hongrie, la Roumanie et l’Ukraine.

Version originale: Chinese Official Confirms Controversial Nuclear Project for Pakistan

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