GENEVE – Jeudi 26 février, la compagnie Shen Yun Performing Arts a débuté sa nouvelle saison européenne qui la conduira, pour le plus grand plaisir de ses spectateurs, dans 15 villes du vieux continent.

C’est au Bâtiment des Forces Motrices de Genève que la compagnie a présenté son nouveau spectacle.

Gian-Carlo Della-Bianca et David Rodriguez étaient présents pour cette première européenne. Les deux collègues, l’un responsable administratif et l’autre, chef de vente chez Emil Frey SA, un important groupe de vente automobile en Suisse, en parlaient à l’entracte, les yeux illuminés et la tête pleine de rêves. M. Della-Bianca s’est dit, tout d’abord, impressionné par «l’agilité» des danseurs ainsi que leurs mouvements «aériens», auxquels a renchéri David Rodriguez: «Il y a vraiment toutes les techniques de danses qui sont représentées, cela peut être de l’acrobatie ou des mouvements de danse… Personnellement, je ne les connaissais pas, c’est quelque chose que je découvre… et je suis fasciné par cela, c’est vrai que les mouvements sont incroyables!», s’est-il exclamé.

En effet, on peut lire sur le site de Shen Yun que «la danse classique chinoise a une longue histoire de plusieurs milliers d’années, et, en absorbant les sagesses profondes de chaque époque et de chaque dynastie, elle est devenue un système de danse complet qui incarne les principes esthétiques traditionnels.»

Composée de trois éléments essentiels et complémentaires, le maintien, la forme et les techniques. La forme, tout d’abord, inclut l’ensemble des mouvements et postures, mais aussi des critères plus subtils tels que la position des doigts ou la direction du regard, tout ceci nécessitant coordination et précision.

Et cela, intuitivement, Gian-Carlo Della-Bianca l’a bien compris, ayant particulièrement remarqué le regard posé sur lui par les danseurs: «On est captivé par leur regard, parce qu’ils nous appellent du regard… Pendant le dernier spectacle, je me suis concentré sur une seule personne et c’est vrai qu’elle est tout le temps dans le regard… tout le temps dans le regard! Tourné vers nous, on a l’impression qu’elle ne cligne jamais des yeux, c’est impressionnant!»

Le deuxième élément, le yun que l’on pourrait traduire par maintien, concerne un aspect quasi inconnu dans les danses occidentales, celui de l’esprit intérieur du danseur. Mêlant à la fois l’héritage ethnique, mais aussi l’aura personnelle et le souffle, le yun procure à la danse classique chinoise, un vaste répertoire d’expressions permettant de communiquer et de faire passer sentiments et émotions sans passer par la parole.

Enfin, le dernier élément concerne l’ensemble des techniques difficiles de sauts, bonds et pirouettes qui auront fait les délices de nos deux spectateurs pendant le spectacle.

Accompagnant le regard, M. Della-Bianca s’est étonné de retrouver le sourire, permanent sur les visages des danseurs: «Toujours souriants! Même quand on les regarde danser, il y a toujours, même dans l’effort, puisque c’est quand même physique, il y a toujours le sourire, c’est toujours la gaîté!» s’est-il réjoui, ajoutant que pour lui, ce spectacle, c’est «de la légèreté, de la joie, de la bonne humeur, c’est vraiment ce qui en ressort!»

Cette bonne humeur s’accompagne aussi, selon lui, d’une «synchronisation» et d’une «précision», ressentis particulièrement lors du tableau intitulé «La Fable du pinceau magique», un conte traditionnel chinois, qui lui laissera dire que les réalisateurs «se basent beaucoup sur des choses magiques… qui nous font retomber en enfance.»

«J’ai l’impression qu’ils communiquent avec nous et qu’ils essaient de nous faire passer un message, en fait: la joie».

Propos recueillis par Wang Hong.

Quatre compagnies de Shen Yun Performing Arts sont en tournée dans le monde entier. Pour en savoir plus: ShenYunPerformingArts.org.

Epoch Times considère Shen Yun Performing Arts comme l’événement culturel majeur de notre époque. Nous avons couvert les réactions des spectateurs depuis sa création en 2006.