Shen Yun: «À la découverte de la culture chinoise ancestrale» et de la répression actuelle des libertés

Écrit par Sarita Modmésaïb, Epoch Times
28.02.2015
  • Daniela Concas, chef d’entreprise dans le secteur de la recherche pharmaceutique, à la sortie du spectacle Shen Yun au Bâtiment des Forces Motrices vendredi 27 février. (Yifan/Epoch Times)

GENEVE – Vendredi 27 février, le Bâtiment des Forces Motrices ouvrait ses portes aux spectateurs venus assister à la seconde représentation de Shen Yun. Shen Yun Performing Arts est actuellement la plus célèbre et la plus prestigieuse compagnie de danse et de musique classique chinoise. Basée à New-York, Shen Yun s’est donnée pour mission de faire revivre les 5.000 ans de la riche culture traditionnelle chinoise, et pour cela, quatre compagnies font le tour du monde pour présenter une production entièrement nouvelle chaque année.

Parmi les spectateurs, se trouvait Daniela Concas, chef d’entreprise dans le secteur de la recherche pharmaceutique. Cette charmante Italienne venue implanter sa société de biotechnologie à Genève il y a quelques années «a beaucoup aimé» cette «découverte de la tradition chinoise», précisant qu’elle n’avait «jamais vu cela avant»: «Les effets scénographiques, la danse et la tradition chinoise étaient, pour moi, une nouveauté», a-t-elle dit.

Les instruments utilisés dans la musique traditionnelle chinoise étaient aussi une nouveauté pour elle: «On connaît la musique, mais pas l'instrument qui a joué ce soir. Cà, c'était incroyable, incroyable!», s’est-elle exclamée, enthousiaste, faisant référence à l’erhu, ce violon à deux cordes joué par la soliste Mei Xuan.

L’erhu, instrument exceptionnel vieux de quatre mille ans, est bien différent du violon occidental que l’on connaît. Déjà par la posture du musicien, qui le tient à la verticale, posé contre les genoux. L’archet est placé entre les deux cordes et il n’existe pas de touches, le musicien devant alors tenir et faire vibrer les cordes en appuyant directement dessus. Et pourtant, l’erhu est capable de retransmettre des sons naturels variés tels que le chant d’un oiseau, le hennissement d’un cheval, ou les émotions exprimées par des personnes, offrant alors une gamme impressionnante de sonorités.

Autres solistes appréciés de Mme Concas, le ténor Tian Ge, ou encore la soprano Yu Ming, interprétant chacun des chants inédits: «Ce sont des voix que l’on n’a pas, par exemple, en Italie, c'est une manière différente de chanter aussi des classiques!», s’est-elle exclamée, à la fois étonnée et enthousiaste.

Parallèlement, Daniela Concas s’est dite particulièrement impressionnée par le tableau présentant «la méditation et la spiritualité», dénonçant, selon elle, «la violence» et «la répression de la liberté de paroles ou d’idées». En effet, ce tableau, intitulé «Le Pouvoir de la compassion», présente une scène contemporaine de la Chine actuelle, avec la persécution par la police d’un groupe de personnes pratiquant la méthode de méditation spirituelle de Falun Dafa. Ce tableau révèle ainsi la compassion de ces pratiquants qui n’hésitent pas à aider les mêmes personnes qui les agressent et les persécutent.

Pour finir, Mme Concas a souhaité que ce spectacle se produise en Italie, son pays d’origine, ce qui sera effectivement le cas à Milan, du 20 au 22 mars prochain au Teatro degli Arcimboldi.

Shen Yun se produira aussi dans de nombreuses autres villes européennes telles que Francfort, Dublin, Barcelone, Stockholm, Vienne ou encore Paris du 10 au 12 avril prochains.

Propos recueillis par Yifan.

Quatre compagnies de Shen Yun Performing Arts sont en tournée dans le monde entier. Pour en savoir plus: ShenYunPerformingArts.org.

Epoch Times considère Shen Yun Performing Arts comme l’événement culturel majeur de notre époque. Nous avons couvert les réactions des spectateurs depuis sa création en 2006.