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L’armée chinoise met en garde : ceux qui quittent le Parti seront licenciés

Écrit par La Grande Époque
20.01.2005
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Impact du décès de Zhao Ziyang

Le décès de Zhao Ziyang,

ex-secrétaire général du Parti Communiste Chinois, a bouleversé le

monde. Il s’était opposé à l’intervention militaire qui réprima la

manifestation d’étudiants, le 4 juin 1989, sur la place Tiananmen de

Pékin. Suite à cela, il avait été démis de ses fonctions et assigné à

résidence. Des scissions au sein du Parti se sont fait savoir et

beaucoup de rumeurs circulent dans le pays. Il est bien possible de

voir réhabilitée la personnalité de Zhao Ziyang en Chine. Le PCC se

trouve devant un problème épineux : la situation en Chine est en passe

de devenir instable.

  • des policires devant une photo de Zaho Zyiang(攝影: / 大紀元)

 

L’autorité chinoise a diffusé une courte information sur cet événement

et la presse chinoise n’en fait aucun commentaire. Selon certaines

sources, l’armée chinoise est en alerte : elle s’attend à une

éventuelle guerre civile. Les préparatifs ont commencé, il y a déjà des

troupes qui se sont mobilisées.

Scissions et enquêtes du régime chinois

Selon

une source provenant d’un membre haut placé du Parti, un document

confidentiel du PCC (parti communiste chinois) diffusé en décembre

dernier, exige des autorités locales qu’elles licencient les personnes

qui ont récemment quitté le Parti. Ce document est distribué à chaque

membre du Parti des services de justice. Plusieurs opposants au régime

politique chinois, ainsi que leurs proches, ont été interrogés par les

agents du Ministère de la Sûreté de l’Etat. Bien qu’ils prétendent que

« les supérieurs du Parti ont accordé de l’attention aux neuf

commentaires », ces enquêtes sont réalisées dans le but de trouver la

provenance des neuf commentaires sur le Parti Communiste.

Qu’est-ce que les neuf commentaires ?

Du

19 novembre au 4 décembre 2004, le site internet du journal Dajiyuan, a

publié successivement neuf commentaires sur le Parti communiste. Ces

commentaires présentent une critique radicale du Parti communiste

chinois. Puisqu’ils sont diffusés sur internet, ils ont suscité

beaucoup d’intérêt à travers le monde. Entre autres, cela a provoqué

une vague de démissions des adhérents au PCC et également la création

sur le site de Dajiyuan d’un mouvement « Au revoir le PCC » qui réunit

ces anciens membres. Tout cela est un choc fatal pour le PCC. Le Parti

se trouve en face d’une grave crise sans précédent : sa légitimité pour

gouverner la Chine est remise en question.

Réactions des membres du PCC

Récemment,

le PCC empêche la diffusion des neuf commentaires en Chine par tous les

moyens. Ils interdisent aux membres du Parti de les lire, mais en vain.

Bien au contraire la propagation de ces documents en Chine est plus

rapide que prévue. La décision de licencier les membres démissionnaires

se réalise dans l’espoir d’atténuer cette tendance, mais cela n’a pas

l’effet escompté. Cette situation encourage les nombreux opposants au

pouvoir, à l’intérieur de la Chine comme dans le monde entier, à briser

les chaînes et à lancer des appels à la démission. Depuis la création

de « Quitter le PCC pour toujours » sur le site de Dajiyuan, le 3

décembre 2004, il y a déjà eu plus de 4000 personnes en moins de deux

mois, qui ont quitté le PCC : 100-200 personnes par jour en moyenne, et

cela continue encore.

Réactions dans le monde

Actuellement

les neuf commentaires sont traduits en plusieurs langues (anglais,

français, espagnol, etc.) et diffusés dans le monde entier. Ils ont

donné une nouvelle connaissance, profonde, sur le PCC.

Le 21

décembre 2004 l’association nationale américaine de la presse a

organisé une conférence en anglais sur les neuf commentaires, et

beaucoup de spécialistes, y compris les ex-officiers du gouvernement

américain, y ont participé. Michael A. Ledeen, ex-conseiller du

gouvernement américain, pense que le régime dictateur du PCC sera voué

à la ruine, et que cela n’est qu’une question de temps. Un signe le

montre bien : beaucoup de fonctionnaires chinois achètent aux Etats

Unis ce qu’on appelle les « maisons échappatoires ». C’est un phénomène

courant qui touche les gouvernements au régime dictatorial.

Le 8

janvier 2005 il y a eu plus d’une quarantaine d’associations qui ont

organisé à Washington une grande réunion du mouvement « Au revoir le

PCC ». Ils ont appelé le monde entier à abandonner et rompre

définitivement avec le PCC. Des experts ont donné des conseils aux

dirigeants du PCC afin de remplacer le PCC par un nouveau parti, qui

s’adapterait à la tendance générale mondiale. On attend une nouvelle

Chine sans le PCC.

 

 

 

Plus de 204 720 362 personnes ont démissionné du PCC et de ses organisations.