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Désaccord entre la famille de Zhao et le gouvernement, les obsèques sont retardées indéfiniment

Écrit par La Grande Époque
27.01.2005
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Le 23 janvier, sept jours après la mort de Zhao Ziyang, « ancien

Secrétaire Général du Parti Communiste », le gouvernement chinois n’a

toujours pas annoncé la tenue de funérailles officielles.

Habituellement, selon les coutumes du pays, les obsèques se tiennent

sept jours après le décès.

Le fils aîné de Zhao, Zhao Dajun,

confirme pour la première fois, que la famille de Zhao et le

gouvernement ont des opinions très divergentes sur la manière d’évaluer

la vie de Zhao. C'est pour cela qu'il ne s’attendait pas à ce que des

funérailles officielles soient tenues le 23 janvier: aucune date n’a

été déterminée.

  • Le plus jeune fils de Zhao Ziyang (攝影: / 大紀元)

 

Selon un reportage de l’Oriental Daily, Zhao Dajun ainsi que toute

sa famille, voudraient que l’enterrement de Zhao Ziyang se fasse le

plus tôt possible. Il a déclaré: « Nous n’avons pas à nous entendre sur

toute la ligne, mais notre famille n’acceptera pas les termes s’ils

sont trop éloignés des pensées de mon père. » Zhao Dajun n’a pas

indiqué si son père défunt avait espéré que le gouvernement restaure sa

position, depuis le massacre de la Place Tian An Men.

Une

nécrologie résumant la vie de Zhao doit être lue aux funérailles. La

principale controverse est l’appui donné par Zhao, au mouvement

étudiant, avant le massacre sur Tian An Men. Le gouvernement a insisté

disant que Zhao « appuyait les troubles et la division du parti », une

allégation critiquée avec véhémence par la famille de Zhao. L’absence

d’un terrain d’entente a retardé l’établissement d’une date pour la

tenue de funérailles officielles.

Le gouvernement a augmenté la

sécurité autour de l’ancienne résidence de Zhao et dans la ruelle

Fuqian, lieu temporairement utilisé pour offrir les condoléances. Au

moins 40 policiers en civil ont été dépêchés sur le site et plus de 10

voitures de police sont stationnées dans les environs. Tous les

passages d’accès à la ruelle Fuqian sont surveillés. Selon Associated

Press, un membre de la famille de Zhao, qui désire conserver

l’anonymat, a envoyé, le 22 janvier, un message à partir de son

cellulaire, disant: « il y a de nombreux postes de contrôle et de

nombreux policiers. Tous les visiteurs venus exprimer leurs

condoléances ont été emmenés dans un café pour être enregistré avant

d’entrer dans la maison du défunt. »

Certains dissidents venus

pleurer la mort de Zhao ont été menacés et battus. Le 23 janvier, un

nombre de lettrés et de dissidents ont déposé une demande d’application

au gouvernement, pour organiser un cortège allant de l’Université

Tsinghua jusqu’à la résidence de Zhao. Ces organisateurs surveillés par

la police ont perdu leur liberté et le cortège a été refusé.

Pékin

tarde toujours à annoncer la tenue de funérailles officielles. Selon

l’Oriental Daily, des sources rapportent que certains anciens

fonctionnaires chinois, incluant l’ancien chef du Congrès national du

peuple, l’ancien Premier ministre Zhu Rongji ainsi que, l’ancien

dirigeant de la Conférence politique consultative du peuple chinois Li

Ruihuan, auraient tous demandé d’y assister.

Wang Zhihua, le

gendre de Zhao, dit que la famille Zhao n’a reçu de condoléances ni du

Président Hu Jintao ni du Premier ministre Wen Jiabao. Il n’y a que

Zeng Qinghong du Bureau central du Parti communiste chinois qui aurait

rendu visite à Zhao avant sa mort. Toutefois, Zeng a quitté Pékin le 22

janvier pour visiter cinq pays incluant le Mexique. Il ne sera pas de

retour en Chine avant le 2 février.

Wang affirme avoir entendu

parler d’une cérémonie commémorative et d’une veillée aux chandelles

ayant eu lieu à Hong Kong le 21 janvier. Ces événements avaient attiré

près de 10.000 personnes, mais il n’en connaissait pas les détails. «

Il est maintenant très difficile pour nous d’obtenir quelques

informations venant de l’extérieur » dit Wang.

 

Plus de 204 720 362 personnes ont démissionné du PCC et de ses organisations.