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Pourquoi le milieu financier chinois est-il en grand danger ? (Partie III)

Écrit par Caoan Jushi, La Grande Époque
12.11.2005
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Le PCC vole les biens nationaux

Il y a un trou noir financier

en Chine. Le système monétaire chinois est différent de celui du reste

du monde. Dans le monde entier, les terres et les minerais ont une

valeur alors qu’en Chine ce sont des biens nationaux invendables. Par

conséquent, leur valeur n’existe pas dans le système intérieur et

monétaire Chinois.

Lorsque le dollar américain a été mis en

circulation en tant qu’unité monétaire nationale, l’argent des

transactions concernant les terrains et les minerais a été pris en

compte. En revanche, lors de la mise en circulation du Yuan, seule la

partie mobile correspondante à la valeur des biens a été mise en

circulation.

  • Caoan Jushi(攝影: / 大紀元)

 

Comme les terres et les minerais ne font pas partie des échanges,

leur valeur ne peut pas transparaître. Mais bien que cette valeur

n’apparaisse pas dans le Yuan, elle est prise en compte à l’échelle

mondiale.

Alors où apparaît-elle ? Sur le marché, les terres et

les minerais ont une valeur. Le gouvernement chinois n’offrira jamais

gratuitement une parcelle de terre aux américains. Ils devront

l’acheter avec des dollars. Ainsi, la valeur correspondante aux terres

et aux minerais apparaît dans le système monétaire américain et de

façon échangeable, mais pas dans le système monétaire chinois. Le

gouvernement chinois récupère de l’argent en utilisant subrepticement

le système américain. Les hauts fonctionnaires chinois peuvent dans ces

conditions détourner cet argent inexistant dans le système monétaire

chinois sans laisser de trace.

Beaucoup de revenus étrangers

ayant servi à acheter les minerais et les terres n’apparaissent pas

dans la valeur du Yuan. Cet argent est réinvesti à l’étranger. C’est

pour cela qu’on voit à San Francisco ou à Los Angeles de hauts

fonctionnaires chinois acheter de grandes résidences en espèce.

La Russie a réparti de façon égale les biens nationaux

Pendant

la réforme en Russie, l’inflation était très importante et les gens

très pauvres. On donnait par exemple à chaque russe un titre d’une

valeur de 1 000 Roubles. La plupart a préféré l’échanger contre des

espèces. Parfois un titre d’une valeur de 1 000 roubles était échangé

contre 500 roubles en espèces. En accumulant des titres d’une valeur de

1 000 roubles négociés 500, de nombreux russes ont pu acheter aux

enchères des entreprises nationales à un prix très inférieur à leur

valeur réelle.

Ainsi s’est créée en Russie une classe très riche

ayant le monopole. Cependant, en comparaison avec la situation actuelle

en Chine, celle-ci est très égalitaire, car chacun vendait son titre le

prix qu’il le souhaitait. A ce moment-là, on sait pourquoi il y a eu

une inflation. La Russie a toujours mis l’accent sur l’industrie

lourde, les produits de l’industrie légère étant moins performants. La

valeur des terres et des minerais n’apparaissait pas dans la valeur du

rouble à l’époque de la nationalisation. Quand ils ont augmenté la mise

en circulation de la monnaie, la valeur des terres et des minerais est

apparue dans la valeur du système monétaire. La valeur de la monnaie a

brutalement augmenté, ce qui a entraîné la dévalorisation des biens

immobiliers et des entreprises dans le secteur minier. Mais comme les

produits de consommation quotidiens étaient rares, il y a eu une

inflation.

Dans ces conditions, celui qui pendant les réformes

a acheté des biens immobiliers, des mines ou des usines en est sorti

gagnant. En revanche celui qui a acheté des biens de consommation en

est sorti perdant en raison de leur dévalorisation, causée par une

pénurie à court terme et une augmentation de la circulation monétaire.

L’inégalité se trouve là. Cependant le système de valeur est resté le

même dans sa globalité.

Le PCC empêche la privatisation égalitaire

La

Chine ne va pas réaliser de privatisation égalitaire en donnant à

chaque chinois un titre pour répartir les biens nationaux. Le processus

de privatisation actuel n’est qu’une sorte de main noire, au service

d’une minorité qui ramasse l’argent de façon invisible aux yeux du

peuple. Si jamais on la voyait, on n’en verrait que la partie

superficielle.

La réforme de la Chine continentale est

actuellement inégalitaire. Par exemple, si aujourd’hui je suis patron

d’une usine d’Etat, je peux laisser l’usine en déficit, après cela,

désolé ! Je fais un rapport de cette situation aux autorités

supérieures, le chef provincial ou le maire qui me répond : « Alors,

déclarez la faillite de l’usine et rachetez-la ! » Après une

transaction de rachat entre moi et la banque, je l’ai racheté et

deviens le propriétaire de cette usine. Tous les ouvriers sont

licenciés après la privatisation. Ceci est un grand problème de

l’économie chinoise.

Version chinoise disponible ici.

 

Plus de 204 720 362 personnes ont démissionné du PCC et de ses organisations.